22 April 2025 11:54

la pollution de l’air divisée par deux en vingt ans en ÃŽle-de-France

Selon Airparif, qui surveille la pollution de l’air en ÃŽle-de-France, la concentration en particules fines a baissé de 55 % et celle de dioxyde d’azote de 50 % sur les deux dernières décennies.

Les niveaux de pollution de l’air en ÃŽle-de-France ont poursuivi en 2024 leur baisse enclenchée il y a vingt ans, a annoncé, mercredi 9 avril, Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air dans la région. Et de préciser que ceux-ci ont toutefois encore un impact significatif sur la santé humaine.

Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) – un gaz polluant qui aggrave notamment le risque de mortalité lié au diabète et aux AVC – ont baissé en moyenne de 45 % entre 2014 et 2024 (- 50 % entre 2004 et 2024), précise un communiqué.

Les concentrations de particules fines (PM2.5), dont l’inhalation augmente le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et impacte la santé périnatale, ont baissé en moyenne de 35 % entre 2014 et 2024 (- 55 % entre 2004 et 2024), est-il également indiqué.

En revanche, les indicateurs d’impact sur la santé de l’ozone de basse altitude (O3) – nocif pour le système respiratoire – ont globalement stagné entre 2004 et 2024, avec des variations fortes d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques. L’augmentation des températures est en effet favorable à la formation de l’ozone.

Trois épisodes de pollution, un aux particules et deux à l’ozone, ont été enregistrés en 2024 en région parisienne. Il s’agit du nombre de journées de pollution par an le plus bas jamais enregistré.

Les décès prématurés dus à la pollution de l’air sont également en baisse : de 10 000 par an en ÃŽle-de-France en 2010 à 6 200 en 2019.

Avec AFP

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