La F1 se rapproche de l’Afrique

Depuis la victoire d’Alain Prost le 14 mars 1993 sur le circuit de Kyalami, en Afrique du Sud, le continent africain n’a plus accueilli de Grand Prix de Formule 1. Le Rwanda et le Maroc ont fait part ces dernières années de leur volonté de faire partie du calendrier du sport mécanique le plus populaire au monde, mais c’est bel et bien l’Afrique du Sud qui semble la plus proche d’un retour.
La Fédération internationale de l’automobile a en effet validé cette semaine les plans de rénovation du circuit de Kyalami, qui se trouve entre Johannesburg et Pretoria et a été le théâtre de GP de F1 de 1967 à 1985, puis en 1992 et 1993 (des GP de moto se sont également déroulés à quatre reprises). Le circuit deviendra donc un circuit de Grade 1 et pourra prétendre à l’organisation d’un GP.
Les travaux, qui devront durer au maximum trois ans, ne modifieront pas la forme du tracé de 4,522km, mais des améliorations seront apportées sur les zones de dégagement, les systèmes de barrières, les grillages de protection, les vibreurs et le drainage.
« Une étape majeure dans cette aventure »
« Aujourd’hui, nous entamons un nouveau chapitre palpitant pour Kyalami. Nous sommes prêts pour le retour de la Formule 1 en sol africain, a déclaré le propriétaire des installations, Toby Venter. Quand nous avons racheté Kyalami en 2014, notre ambition était de le restaurer en tant que site de renommée mondiale, mais aussi comme un symbole du sport auto pour tout le continent africain. L’acceptation de notre design de Grade 1 par la FIA est une étape majeure dans cette aventure. »
L’entreprise Apex Circuit Designs, déjà impliquée dans le projet du Grand Prix de Miami (apparu au calendrier en 2022), supervisera les travaux. Le retour du GP d’Afrique du Sud semble donc en bonne voie, il restera à lui trouver une place dans le calendrier, qui compte déjà 24 courses par saison.
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