la belle histoire Auckland City FC

Grâce à son match nul décroché
contre Boca Juniors (1-1) au Mondial des clubs, Auckland City FC
s’offre un chèque d’un million de dollars. Une bénédiction pour ce
club amateur.
Et soudain, le ciel s’est abattu sur Nashville. La rencontre
entre Auckland et Boca Juniors a été interrompue mardi soir en
raison d’une alerte météo, ce qui devient une habitude depuis le
début de la Coupe du monde des clubs. Mais un évènement plus
improbable encore s’est produit: les Néo-Zélandais ont marqué un
but.
Auckland City, c’est l’histoire d’un club qui est de très loin
le petit poucet de la compétition. Le champion d’Océanie aurait le
niveau d’une équipe de D5 anglaise ou française, selon les calculs
des statisticiens. L’aventure américaine avait commencé par un
terrible 10-0 contre le Bayern, avant de se poursuivre par un 6-0
face à Benfica. Mais mardi, face à Boca Juniors, il y a eu ce but
de la tête sur corner.
« Je viens d’une petite ville, loin d’ici et très
différente de cet environnement. C’est donc un peu comme un
rêve », a confié le buteur, Christian Gray, un joueur de
28 ans qui est professeur de sport dans le civil. L’un des symboles
de cette équipe amateur.
Un petit point mais un très gros chèque
Auckland City a réussi l’exploit d’accrocher l’un des grands
noms du football mondial, un des deux géants du football argentin,
six fois vainqueur de la Copa Libertadores. Peu importe la manière
(41 tirs à 3 pour l’équipe d’Edinson Cavani), la performance est de
taille. Et ce petit point du match nul va offrir un chèque d’1
million de dollars, soit environ 930 000 euros. Selon Marca, c’est
plus de 11 000 fois plus que ce que chaque joueur gagne chaque
semaine, soit seulement 84 euros.
La plupart des joueurs ont dû poser des congés pour leur
« vrai » travail afin de s’offrir ce voyage d’un vie, Ã
l’image du gardien remplaçant. « Je nettoie les piscines
et les jacuzzis. J’ai demandé un congé, sinon je démissionnerais.
Je n’ai pas été payé pendant notre séjour aux
États-Unis. » Cela en valait la peine.
Â
Comments 0