La bague pour un Français…

La finale de la Summer League de Las Vegas, ce tournoi estival
de NBA permettant à des joueurs, jeunes ou pas, et pour beaucoup
sans contrat, de se faire remarquer par des franchises de la
prestigieuse ligue nord-américaine à l’aube de la nouvelle saison,
opposait dimanche soir deux joueurs français : Maxime Raynaud et
Tidjane Salaün. Le premier était sur le parquet de la « ville
du pêché », pas le second, en revanche.

La bague de champion, puisque le vainqueur de cette compétition,
au même titre que le champion de NBA, n’a pas uniquement droit au
trophée du lauréat, est finalement revenu au petit frère de Janelle
Salaün, malheureuse tout récemment avec les Bleues lors de l’Euro
(quatrième place à l’arrivée) en dépit d’un très bon tournoi de sa
part sur le plan personnel. C’est en effet Charlotte qui s’est
imposé dimanche (83-78) contre les Sacramento Kings de Raynaud.

Raynaud n’a pas
suffi

Si le score final peut sembler serré et pourrait laisser deviner
une empoignade de haute lutte entre les deux équipes, les Hornets,
qui présentent la particularité de n’avoir encore jamais goûté au
titre en NBA durant toute leur histoire, ont en réalité dominé les
débats du début à la fin de cette finale qui avait débuté sur un
premier quart-temps survolé (34-18) par les coéquipiers de l’ancien
joueur de Cholet, contraint de déclarer forfait en raison d’une
tendinopathie au tendon d’Achille droit. Son compatriote, lui,
était bien sur le terrain.

L’ex-pivot de Nanterre drafté en 42e position par les Kings
faisait même partie du cinq majeur de son équipe. Malgré un très
bon match (9 points à 4 sur 11 aux tirs, 7 rebonds, 2 contres, 1
interception), Raynaud, pas plus que son coéquipier Isaac Jones,
pourtant auteur d’un somptueux double-double (24 points, 11
rebonds), n’a pas suffi à éviter cette défaite en finale. Et c’est
donc Salaün, sans jouer, qui inscrit son nom au palmarès.