Kevin Vauquelin, mauvaise nouvelle confirmée

Si à l’inverse de certains de ses
coéquipiers, Kevin Vauquelin n’a pas encore officialisé son départ
de l’équipe Arkea, son avenir ne fait plus aucun
doute.
Emmanuel Hubert n’a pas abdiqué. Si les deux principaux sponsors
de son équipe, B&B Hotels et Arkea, ont décidé, au printemps
dernier, de financer la formation bretonne, le manager
Arkéa-B&B Hotels espère toujours trouver un repreneur pour
poursuivre l’aventure dans le peloton. Mais de son propre aveu,
l’espoir s’amenuise.
« J’y crois toujours, mais l’étau se resserre,
a-t-il ainsi confié dans les colonnes de Ouest-France ce
mercredi. Il me reste une cartouche, je garde espoir car mon
équipe travaille bien, tout le monde reste motivé, solidaire. Il
n’y a qu’à voir Ewen Costiou vainqueur du Tour du Limousin. On a du
cœur et un vrai projet. »
Emmanuel Hubert a évidemment pour lui le magnifique Tour de
France livré en juillet par Kevin Vauquelin et toute la formation
Arkea-B&B Hotels. Car si le Normand a finalement décroché une
brillante septième place, la formation tricolore a terminé au pied
du podium au classement par équipes.
Kevin Vauquelin a déjà signé chez Ineos mais…
« Je ne vends pas Vauquelin, a-t-il néanmoins prévenu.
Mais des résultats, un savoir-faire, une envie, une équipe qui
a une âme, un esprit de famille. Depuis le mois d’avril, tout le
monde est au courant de la situation et a la liberté de partir,
j’ai toujours été clair, je n’ai rien promis et je veux continuer.
Maintenant, il va y avoir des questions de timing, avec l’UCI, mais
des coureurs on en aura. »
Et Emmanuel Hubert « vend » d’autant moins
Kevin Vauquelin que son départ serait acté. A l’instar de Luca
Mozzato ou Jenthe Biermans, qui ont d’ores et déjà annoncé leur
signature chez Tudor et Cofidis, ou d’Ewen Costiou, en partance
pour la Groupama-FDJ, le meilleur coureur français au Classement
UCI se serait bel et bien déjà entendu avec Ineos-Grenadiers. Mais
il aurait eu « la délicatesse de patienter pour ne pas
parasiter les démarches de leur manager », écrit
Ouest-France.
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