Kevin Vauquelin, l’horreur

Cinquième du Tour de France avant
la 16e étape, Kevin Vauquelin a souffert mille maux dans la montée
du Mont-Ventoux, payant un lourd débit à l’arrivée.
Kevin Vauquelin a sans doute vu s’envoler ses rêves de Top 5,
mardi, dans la montée du Ventoux. Alors qu’il pointait encore à la
cinquième place à l’attaque de la dernière semaine du Tour de
France, le Normand a lâché prise dans l’ascension du « mont
chauve », perdant près de deux minutes sur Primoz Roglic et
Florian Lipowitz et plus d’une minute sur Oscar Onley.
Au classement général, s’il émarge encore à la sixième place, il
accuse désormais près de deux minutes de retard sur Primoz Roglic
et a vu Felix Gall ou Ben Healy se rapprocher. La journée a été
difficile pour le leader de l’équipe Arkea- B&B Hotels, qui
découvrait le Mont Ventoux.
« J’étais bien au début et comme d’habitude j’ai eu un
coup de mou à un moment donné. Quand ils ont commencé à attaquer,
je crois que c’est Jonas (Vingegaard) qui lance, j’ai
essayé de trouver mon rythme mais j’ai eu un coup au mental.
C’était dur, très dur », a-t-il raconté à l’arrivée dans
des propos rapportés par L’Equipe.
Kevin Vauquelin a frôlé la grosse correction
Une fois encore, Kevin Vauquelin a pu compter sur le soutien de
ses coéquipiers à qui il n’a pas manqué comme à son habitude de
rendre hommage. « Il y a eu Ewen (Costiou) qui
s’est écarté, qui m’a rejoint et qui m’a fait le tempo. J’ai
vraiment eu du mal à remettre en route, ensuite il y a eu
Raul (Garcia Pierna) qui est arrivé. Ewen a fait du gros
boulot, ensuite Raul a pris le lead et on est monté crescendo
jusqu’à finir à fond, a-t-il souligné. Ils ont été
vraiment extraordinaires et aussi, durant l’étape,
Arnaud (Démare) et Amaury (Capiot) pour me
placer au pied. »
Et le natif de Bayeux gardera un souvenir pénible de sa
découverte du Ventoux.  « J’ai essayé de limiter la
casse, je n’avais jamais fait une montée aussi longue. Je n’avais
jamais fait le Ventoux et ouais, ça fait mal. C’était horrible,
horrible, horrible, a-t-il insisté. Heureusement que
j’avais Raul et Ewen avec moi, sinon ça aurait été une plus grosse
correction. On s’est battus vraiment jusqu’à la
fin. »
Comments 0