Kévin Vauquelin, c’est officiel

Septième du Tour de France, Kévin
Vauquelin a tout pour devenir la prochaine star du cyclisme
tricolore.
Vainqueur d’étape la saison passée, Kévin Vauquelin, du haut de
ses 24 ans, a encore franchi un cap cette année sur
le
Tour de France. Huitième sur les Champs-Elysées ce
dimanche, l’intéressé se sera illustré jusqu’au bout pour rendre
méritoire et légitime sa belle septième place au classement
général. Le succès d’un team avant tout selon lui.
« Ce Tour de France était un résumé de mes trois années
passées au sein de l’équipe Arkéa-Samsic puis Arkéa-B&B Hôtels.
Ce n’est pas que moi parce que je performe, je me construis avec
une équipe, juge-t-il au sortir de trois semaines d’efforts
intenses. Pour les sponsors, peu importe que je sois là ou pas
l’année prochaine, cette équipe, c’est une âme. Même si c’est
difficile à dire pour le Normand que je suis, c’est l’équipe
bretonne par excellence ! »
Dans l’émotion, Kévin Vauquelin s’est ainsi ouvert. Mais pas
question d’en dire davantage. Le suspense demeurant quant à la
suite à donner à sa carrière. « J’ai envie que ça perdure,
peu importe mon avenir, dit-il à propos de la cohésion de sa
formation actuelle. Et l’année prochaine ? On ne sait pas encore,
on discute… »
Vauquelin salue la « solidarité tricolore »
Pour Emmanuel Hubert, manager général de la formation Arkéa-B &
B Hotels, le doute n’est plus permis. « Aujourd’hui, on est
dans les prémices de l’avènement d’un vrai champion français. Ses
qualités physiques, on les connaissait. Le mental, lui, s’est
affirmé de jour en jour. Plus ça allait, plus il avait envie de
bien faire et d’aller en haut du classement. Je pense
qu’aujourd’hui, Kévin est fin prêt pour aller tout en haut »,
s’exclame l’intéressé sur l’antenne de France TV.
Pas individualiste pour un sou, Kévin Vauquelin, lui, inclut
volontiers l’ensemble du cyclisme tricolore dans sa réussite.
« Mon équipe m’a soutenu au maximum. Au bord de la route,
les supporters m’ont aidé à me pousser dans mes retranchements
», confie le Normand, avant d’exprimer sa gratitude à l’égard de «
tous les coureurs français ». « Il y a eu
Clément Berthet qui m’a aidé dans la dernière étape de montagne.
Guillaume Martin m’a rentré dans le peloton. On a créé des liens
avec Julian Alaphilippe l’année dernière. C’est juste incroyable.
On a vraiment une solidarité tricolore. J’étais vraiment content
pour Valentin (Paret-Peintre) et Jordan (Jegat).
Je pense que c’est comme ça qu’on peut se tirer vers le haut.
Je veux les remercier et montrer au public qu’on se soutient Ã
l’intérieur du peloton. »
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