Justine Braisaz-Bouchet se lâche sur Lou Jeanmonnot !

Toutes les deux sur le podium de
la mass-start du Grand-Bornand, dimanche, Lou Jeanmonnot et Justine
Braisaz-Bouchet ont vécu un moment fort à la maison.
Si l’équipe de France féminine était quelque peu dans le doute
après les deux premières étapes de Coupe du monde à Ostersund et
Hochfilzen, l’étape du Grand-Bornand aura rassuré ses leaders.
Jusque-là ncapable de faire le moindre Top 5 à la maison, Lou
Jeanmonnot a notamment livré un petit récital en terminant les
trois courses sur le podium.
Après la deuxième place sur le sprint pour commencer, la
Jurassienne a enchaîné avec une victoire sur la poursuite puis une
nouvelle deuxième place sur la mass-start. Et tandis que Julia
Simon a été vue à son avantage sur la poursuite, terminée au pied
du podium, Justine Braisaz-Bouchet, après deux Top 10 sur le sprint
et la poursuite, a décroché son premier podium de la saison sur la
mass-start, battue au sprint par Maren Kirkeeide et Lou Jeanmonnot.
Un moment spécial pour la championne olympique.
« J’ai beaucoup réfléchi à ce scénario. J’en
rêvais, a d’ailleurs confié à L’Equipe Justine
Braisaz-Bouchet. Lou, c’est vraiment une amie. J’aimerais qu’on
ait plus l’occasion de jouer des tirs en confrontation, au
coude-à-coude, se relayer aussi comme on l’a fait sur la course.
J’ai passé les trois-quarts de la course avec elle, c’était bien.
En arrivant sur le pas de tir, j’étais sereine, je me sentais bien.
Je suis heureuse de partager ça avec des personnes que j’apprécie
en dehors de la piste. Je n’aurais pas pu rêver mieux en me
réveillant le matin. »
Une balle ratée qui coûte cher
Et ce sentiment était partagée par sa coéquipière. « On
a skié ensemble, c’était tellement cool. Je me disais: il faut
qu’on soit comme ça dans le dernier tour, l’une face à l’autre pour
la victoire. Ça m’aurait fait grandement plaisir. On a eu cette
possibilité de le faire sur le dernier tir et c’est ça qui nous
agace un peu finalement. Et quel que soit le résultat, on aurait
été contentes toutes les deux. »
Mais une balle ratée, la troisième, a finalement permis à
Camille Bened de sortir en tête du pas de tir et à Maren Kirkeeide
de rester au contact avant de les dominer au sprint. « On
loupe la même balle. Je l’entends rater, ça me sort de mon
truc et derrière je commence à trembler », a raconté Lou
Jeanmonnot.


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