Justine Braisaz-Bouchet, problème confirmé

Même si le week-end a
parfaitement débuté pour l’équipe de France féminine de biathlon,
Justine Braisaz-Bouchet a des choses à régler de son
côté.
Quatre courses, quatre podiums, et deux victoires. L’équipe de
France de biathlon a parfaitement commencé la saison ce week-end à
Östersund, consacré aux relais. Avec un dénominateur commun pour
les deux succès : la présence dans le final de Justine
Braisaz-Bouchet et de Lou Jeanmonnot.
Si cette dernière a affiché une belle solidité pour cette
reprise, sa coéquipière a admis quelques difficultés
au tir. Lors du relais féminin, samedi, Braisaz-Bouchet a tiré 20
secondes moins vite que l’Italienne Lisa Vittozzi (qui devait
prendre des risques pour remonter). Ce qui n’est pas forcément un
souci cela dit, car derrière, le train « JBB » est l’un
des plus efficaces sur les skis.
« La pression, l’enjeu, l’environnement et le contexte
ça m’oppresse les poumons, a confié Braisaz-Bouchet, samedi,
pour expliquer sa prudence derrière la carabine. J’ai les mains
qui tremblent, donc au pas de tir je prends du temps pour lâcher
mes balles parce que je cherche à trouver du
relâchement. »
Braisaz-Bouchet, un tir couché extrêmement lent
Dimanche, c’était encore plus flagrant lors du relais mixte. La
Française a pris beaucoup de temps sur le tir couché, en étant la
plus lente de son groupe (avec 34 secondes de temps de tir de plus
que Dorothea Wierer !). Cela lui a permis de ne commettre qu’une
seule petite erreur. Ensuite, Braisaz-Bouchet a été la plus rapide
sur le tir debout, où elle était manifestement plus en
confiance.
« L’objectif, c’est vraiment pour moi de trouver de la
qualité et de la répétition dans mes intentions. J’ai un peu de mal
à passer la deuxième sur le couché. Je cherche encore un peu trop
la qualité et les balles ont du mal à partir, a commenté la
Tricolore dans la foulée sur Eurosport. C’est un petit déclic à
avoir. Mon objectif n’est pas de tirer vite, loin de là, mais de
trouver de la qualité et de la régularité dans mon approche et ce
que je réalise sur le tapis. »
Sur un relais, en fonction de la situation de course, il peut
être de bon ton de prendre son temps pour s’assurer d’une meilleure
réussite face aux cibles. Sur une course individuelle, l’équilibre
est légèrement différent, en général, et Braisaz-Bouchet devra sans
doute accélérer la cadence afin de jouer la victoire. La saison
débutant à peine, elle a encore le temps de trouver ses
réglages.


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