Justine Braisaz-Bouchet, la décision forte

« J’ai essayé de me tenir à distance des réseaux
sociaux, je n’en ai qu’un seul (Instagram), explique la
Tricolore. La partie juridique, ça demande du temps, ça prend
de l’énergie. J’essaye de prendre les choses factuellement,
j’essaye de mettre en place les choses que j’estime justes. J’ai
été touchée, mais j’essaye de mettre l’émotionnel de côté. J’ai
toujours réussi à me re-focaliser sur le sport de haut niveau. Je
me raccroche au positif, et aux personnes positives autour de moi.
Ma fille, mon mari. Les filles (de l’équipe de France) et certains
membres du staff. Même si ça n’a pas toujours été facile de faire
la part de choses, j’essaye au maximum de le faire. »

Justine Braisaz-Bouchet: « Soit tu subis… »

Pour garder le cap, Justine Braisaz-Bouchet explique sa méthode.
« Quand on est dans une situation extra-sportive délicate,
soit tu subis la situation, tu dépenses beaucoup d’énergie,
l’émotion prend le pas, et c’est la meilleure façon d’être sur la
pente descendante. C’est un choix. Soit tu te laisses prendre dans
le tourbillon, soit tu décides de cadrer les choses, et de
cloisonner. »

Idem pour la vie de groupe, au sein des Bleues. « Sur
le terrain, tout ce qui touche au sport, c’est du
professionnalisme », confie Justine Braisaz-Bouchet, qui
détaille son approche: « être ouvert à la discussion et
respecter l’espace de chacun ».