Justine Braisaz-Bouchet, c’est terrible

Absent ce vendredi lors du procès
de Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet, victime de vol et
d’escroquerie de la part de sa coéquipière “et rivale”, a traversé
une épreuve difficile.
Justine Braisaz-Bouchet peut souffler. Cette affaire, elle va
pouvoir la mettre derrière elle. Julia Simon était jugée ce
vendredi pour vol et escroquerie, accusée d’avoir utilisé la carte
bancaire de Justine Braisaz-Bouchet (et elle d’une kiné de l’équipe
de France) pour effectuer des achats en ligne. La biathlète
tricolore a écopé de trois mois de prison avec sursis, et de 15 000
euros.
C’est la conclusion d’un feuilleton dont les faits remontent Ã
2021-2022, et qui aurait pu se résoudre lors de la conciliation
menée par la Fédération française de Ski (FFS). Tout s’est donc
achevé devant le tribunal, suite à la plainte de Braisaz-Bouchet.
Et cette période n’a pas été facile à vivre.
« Ce n’est pas dérisoire, on n’a pas eu trois ans
d’enquête pour rien. Justine Braisaz-Bouchet a vécu cela comme une
intrusion grave, a expliqué son avocate Me Sarah Pereira, dans
des propos rapportés par Le Dauphiné. Ce qui a fait basculer la
discussion amiable, c’est que Julia Simon continuait de clamer haut
et fort son innocence. (…) Ce comportement n’était pas acceptable
quand on vit 200 jours par an ensemble. »
Braisaz-Bouchet, lynchage et insultes
L’histoire a secoué le biathlon français, surtout qu’elle
concerne deux cadres des Bleues. Deux jeunes femmes originaires des
Saisies, pas tout à fait de la même génération, et pas vraiment
amies. « Elles se connaissent depuis 20 ans. C’est le
contexte qui est important. Elles sont autant coéquipières que
rivales », explique l’avocate de Braisaz-Bouchet.
« JBB » n’était pas présente à l’audience, mais elle a
fait lire un message. « Aujourd’hui plus que jamais, il
s’agit de défendre mes valeurs », explique celle qui,
selon son avocate, a été « lynchée » sur les réseaux
sociaux et « insultée » sur les courses à la suite de
cette affaire. « Les rôles ont été inversés trop
longtemps », explique celle qui est passée de plaignante
à victime, désormais.


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