Julian Alaphilippe, une chute aux très lourdes conséquences

De l’aveu même de sa compagne,
Julian Alaphilippe porte encore les séquelles de sa violente chute
sur Liège-Bastogne-Liège au printemps 2022.
Julian Alaphilippe en a été quitte pour une énorme frayeur,
dimanche, à l’occasion de la 15e étape du Tour de
France. Dès les premiers kilomètres, le coureur français s’est en
effet retrouvé au sol avec l’épaule déboîtée. Le leader de la
formation Tudor a alors craint le pire.
« Pour être super honnête, les 30 secondes qui ont
suivi la chute, je pensais que c’était fini pour moi, je connais la
douleur, ça m’a mis un coup au moral », a-t-il d’ailleurs
raconté par la suite auprès de L’Equipe. « Je me suis
déboîté l’épaule, j’ai tout de suite senti que ça allait être
compliqué. J’ai fait les deux épaules donc je connais la douleur.
Ça a fait un gros clac et c’est revenu dans l’ordre »,
avait-il expliqué un peu plus tôt à France 2. Cette fois, aidé du
médecin du Tour, le double champion du monde a donc pu se remettre
l’épaule sans passer par la case hôpital.
Plus de peur que de mal, donc, pour le natif de
Saint-Amand-Montrond, qui a même pu prendre la bonne échappée et
terminer à la troisième place de l’étape en croyant avoir gagné.
Julian Alaphilippe n’a pas toujours eu autant de chance et les
chutes lui ont valu de nombreux passages à l’hôpital au cours de sa
carrière.
Julian Alaphilippe, la terrible chute
La chute dont il fut victime au printemps 2022 sur
Liège-Bastogne-Liège en est évidemment la meilleure illustration.
Aux commentaires pour France Télévisions, Marion Rousse, sa
compagne, a même craint le pire pour lui. Au final, Julian
Alaphilippe ne souffrait au final ‘que’ de deux côtes cassées, une
fracture de l’omoplate et d’un hémopneumothorax mais cette chute a
changé sa carrière, selon la consultante vedette de France TV.
« Je suis vraiment admirative car il s’est pris de grosses
gamelles qu’on a très souvent peut-être minimisées. Je suis au
quotidien avec lui et je vois que la chute de Liège, ça l’a impacté
physiquement mais aussi mentalement », a-t-elle ainsi raconté
auprès de Ouest France, ajoutant : « Les gens passent vite
à autre chose. Ils ont l’impression que ce sont des machines mais
sauf que non. Il y a des séquelles qui restent. » Les
résultats de Julian Alaphilippe depuis cette chute le prouvent
d’ailleurs.
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