Julia Simon, grosse inquiétude avant les Jeux !

A un peu plus d’un mois du coup
d’envoi des Jeux Olympiques, Julia Simon accuse le coup concernant
sa grande amie Ingrid Tandrevold.
La retraite de Johannes Boe a pour l’heure été indolore pour
l’équipe masculine de biathlon. Depuis le début de saison, Johan
Olav Botn a en effet pris le relais et n’en finit plus
d’impressionner, notamment grâce à un tir particulièrement
performant. Impressionnant leader de la Coupe du monde, le
biathlète de 26 ans apparaît comme l’un des principaux favoris des
prochains Jeux olympiques.
Et dans le sillage du natif de Stårheim, Vetle Sjastad
Christiansen, Sturla Holm Laegreid et Johannes Dale-Skjevdal, tous
dans le Top 10 du classement général, seront de sérieux candidats à
la médaille. La donne est quelque peu différente chez les filles.
Car si Maren Kirkeeide est la dauphine de Lou Jeanmonnot, aucune
autre Norvégienne n’émarge dans le Top 10. La faute notamment au
début de saison des plus compliqués vécus par Ingrid Trandrevold,
la figure de proue du biathlon norvégien.
L’étape du Grand-Bornand a été particulièrement compliquée avec
une 39e place sur le sprint et une 24e sur la
poursuite. Des contre-performances qui l’ont privée de la
mass-start et lui valent d’occuper une modeste 35e place
au Classement général de la Coupe du monde. « On est loin de ce que
j’espérais, rêvais ou attendais. Mais j’essaie d’en tirer le
maximum d’enseignements, c’est mieux que de tout
noircir », a-t-elle commenté pour la télévision
norvégienne.
« Ce n’est pas facile de voir une amie galérer »
La situation est telle qu’elle n’est même pas certaine de
participer aux Jeux Olympiques, en février, en Italie.
« D’abord, il faut que j’essaie de me qualifier pour les
JO. Pour l’instant, ce n’est pas du tout une évidence »,
a-t-elle confié, son entraîneur, Sverre Huber Kaas, se voulant plus
rassurant. « Avec l’expérience d’Ingrid, ça devrait aller,
mais on ne peut pas la sélectionner tout de suite », a-t-il
lancé.
Et l’inquiétude est partagée par Julia Simon, sa grande amie sur
le circuit de la Coupe du monde. « Ce n’est pas facile de
voir une amie galérer. Je la connais, elle peut faire beaucoup
mieux », a-t-elle confié, ajoutant : « Elle sait
ce qu’il faut faire, elle a tout pour gagner. Il suffit qu’elle se
concentre, qu’elle soit confiante et qu’elle prenne du plaisir,
surtout au tir, sans douter. » Tout sauf une évidence.


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