Julia Simon, gros problème confirmé en équipe de France !

L’équipe de France est forcément très attendue. A partir de ce
jeudi se dispute en effet la troisième étape de la Coupe du monde
au Grand Bornand, près d’Annecy, et les regards seront braqués sur
les représentants tricolores et ce d’autant plus après un début de
saison marqué par les polémiques liées à l’affaire Julia Simon.

Reconnue coupable de vol et d’escroquerie pour avoir effectué
des achats en ligne avec la carte bancaire de sa coéquipière
Justine Braisaz-Bouchet et condamnée par le tribunal correctionnel
d’Albertville à trois mois de prison avec sursis et 15 000 euros
d’amende, la biathlète des Saisies a été suspendue pour six mois,
dont cinq avec sursis. Absente à Ostersund lors du coup d’envoi de
la nouvelle saison, la multiple championne du monde a fait son
retour à Hochfilzen. Un retour difficile à gérer pour le collectif
tricolore.

« C’est quelque chose qui est perturbant pour
l’ensemble du groupe même pour le groupe masculin », a
ainsi confié Simon Fourcade, l’entraîneur des garçons, à RMC,
ajoutant : « On a eu la chance justement de pouvoir
réaliser nos deux derniers stages un petit peu à l’écart du groupe
féminin, ce qui nous a permis de nous recentrer un petit peu sur le
début de saison. »

Le retour de Julia Simon mal vécu

Mais de son propre aveu, le retour de Julia Simon a été de
nature « à reperturber un petit peu l’harmonie, c’est un
grand mot, mais en tout cas le bon fonctionnement qu’on avait pu
trouver jusque-là ».

«On n’a pas eu une préparation évidente, c’est une
certitude. Bien sûr qu’on a parlé des problématiques qui ont pu
émerger sur le groupe féminin lié à différents problèmes
internes, a-t-il renchéri. Maintenant je pense qu’il y a
des décisions qui ont été prises, que ce soit par la justice et par
les instances fédérales et personne ne peut se substituer non plus
à ça. »

Et Simon Fourcade n’est pas le seul à pointer du doigt les
conséquences de l’affaire de la fraude bancaire sur l’ambiance au
sein de l’équipe de France. Il en est de même de Quentin
Fillon-Maillet. « Avec le groupe garçon, on s’est un peu
mis à part de tout ça, a-t-il soufflé. Parce que
déjà, ça ne nous concerne pas directement et ce n’était pas à nous
de gérer la problématique. Et puis on a depuis plusieurs
années une super atmosphère entre garçons. Et on ne voulait
pas qu’elle soit abîmée par ces problématiques. Donc on s’est mis
un peu à part. »