Julia Simon aux JO, c’est tranché

L’affaire Julia Simon appartient
désormais au passé, assure Amélie Oudéa-Castéra, qui concentre son
attention sur les ambitions de l’équipe de France pour les
JO.
Les Jeux olympiques d’hiver approchent à grands pas. Prévue du 6
au 22 février, l’édition 2026 se déroulera entre Milan et Cortina
d’Ampezzo, avec 16 sports au programme, dont le biathlon. Une
discipline récemment secouée en France par l’affaire Julia
Simon.
Impliquée dans un dossier de vol et d’escroquerie à la carte
bancaire, la biathlète tricolore a reconnu l’intégralité des faits.
Elle a été condamnée en octobre dernier à trois mois de prison avec
sursis et 15 000 euros d’amende. La fédération française de
biathlon lui a ensuite infligé une suspension d’un mois de toute
compétition et de tout entraînement, avant son retour dès la
deuxième étape de la Coupe du monde à Hochfilzen.
Au sein du staff tricolore, la page semble désormais tournée,
notamment à l’approche des Jeux de Milan-Cortina. C’est en tout cas
le sentiment exprimé par la présidente du CNOSF, Amélie
Oudéa-Castéra. « C’est évidemment une histoire qui a dû être
difficile à vivre et qui forcément a eu un impact. Le fait que la
justice ait fait son travail, que Julia Simon ait purgé sa
suspension infligée par la fédération, qu’il y ait aujourd’hui une
maturité de la part des entraîneurs et une volonté exprimée par les
protagonistes de passer au sport, je pense que cette épreuve est
derrière nous et qu’elle ne laissera pas de trace pour les JO
», confie-t-elle dans Le Dauphiné Libéré.
« C’est inadmissible »
La dirigeante regrette toutefois la tournure prise par cette
affaire sur les réseaux sociaux, dénonçant un climat délétère.
« Ce cyberharcèlement me révolte littéralement. Il est
totalement injustifié et inacceptable. Il est inconcevable que
Justine Braisaz-Bouchet doive protéger sa fille de ces attaques.
C’est inadmissible. Il faut poursuivre ce fléau de manière forte.
Je veux témoigner mon soutien le plus entier »,
ajoute-t-elle.
Par ailleurs, Amélie Oudéa-Castéra a affiché de fortes ambitions
pour les prochains Jeux, avec un objectif clair : intégrer le Top 5
mondial. « Il faut augmenter de 50 % le nombre de nos médailles
d’or », estime-t-elle. Historiquement, la France oscille entre
la 9e et la 11e place, avec 14 à 15 médailles dont 5 à 7 en or.
« Quand on analyse les performances françaises dans les
épreuves présentes aux JO, on est sixièmes. Tout va se jouer à une
ou deux médailles d’or. Le début de saison montre une belle
dynamique et notre polyvalence peut faire la différence »,
assure l’ancienne ministre des Sports.


Comments 0