Julia Simon, affaire classée !

A l’aube du coup d’envoi de la
Coupe du monde de biathlon, l’Unité d’intégrité du biathlon (BIU)
se réservait le droit d’infliger une nouvelle sanction à Julia
Simon ou de l’aggraver. Elle ne l’a pas estimé nécessaire et la
Française suspendue un mois ferme dans l’affaire de la fraude à la
carte bancaire pourra débuter sa saison à Hochfilzen le mois
prochain.
Suspendue dans le cadre de l’affaire de la fraude à la carte
bancaire, Julia Simon (29 ans) manquera le coup d’envoi de la Coupe
du monde de biathlon, ce week-end à Östersund (Suède). La Savoyarde
pourra en revanche débuter sa saison dès la 2e étape de l’hiver, le
mois prochain (12 au 14 décembre) à Hochfilzen (Autriche).
Si elle se réservait le droit d’infliger une nouvelle sanction à
la lauréate du gros globe de cristal en 2023 ou d’augmenter sa
punition, l’Unité d’intégrité du biathlon (BIU), l’organe
antidopage de l’IBU, a finalement estimé que la suspension de six
mois dont cinq avec sursis décidée par la Fédération française de
ski (FFS) pour sanctionner la décuple championne du monde était
suffisante.
Et donc qu’il n’y avait pas besoin de corser encore davantage
l’addition d’une Simon également condamnée à trois mois de prison
avec sursis et à une amende de 15 000 euros par le tribunal
correctionnel d’Albertville.
Considérant la sanction de la biathlète française
« conforme aux règles nationales », la BIU a assuré
qu’elle « (n’engagerait) pas de procédure distincte en vertu
du code d’intégrité de l’IBU dans cette affaire ».
La BIU gardera un œil sur
les Bleues…
Le dossier, ouvert depuis trois ans, est donc définitivement
classé et le camp tricolore, violemment remué par cette affaire, va
pouvoir « se remettre sereinement au travail », comme le
souhaitait l’entraîneur des Bleues Cyril Burdet, qui ne s’en était
pas caché lors du dernier rassemblement de son groupe dans le cadre
des derniers réglages, tout récemment à Bessans (Savoie).
En espérant que l’Unité d’intégration du biathlon ne décidera
pas de rouvrir un jour le dossier. Après avoir tiré les conclusion
de l’affaire Simon, l’organe a ainsi précisé qu’elle suivrait la
suite des événements de très près.
« La BIU continuera de suivre l’évolution de la situation
au sein de l’équipe et se tient prête à intervenir si de nouvelles
informations relevant de sa compétence apparaissent ». Pour le
moment, ce n’est pas le cas et Simon pourra de nouveau se muer en
compétitrice dans quinze jours.


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