Jonas Vingegaard vers une absence au Tour de France ?

Deuxième du dernier Tour de
France, Jonas Vingegaard espère pouvoir le remporter une troisième
fois. Mais il pourrait aussi le zapper.
Désormais un cran en dessous de Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard
n’en reste pas moins l’un des hommes forts du peloton. Vainqueur du
dernier Tour d’Espagne, le leader de la Visma-Lease a bike a aussi
terminé deuxième du Tour de France
2025. Une Grande Boucle qu’il a déjà gagnée deux fois par le passé
et qu’il aimerait encore remporter. Mais il n’exclut pas de la
retirer un jour de son calendrier.
C’est au cours d’un long entretien publié ce lundi par L’Équipe,
que Jonas Vingegaard a évoqué cette possibilité. Évidemment, une
absence sur le Tour de France n’est pas du tout à son programme
pour le moment. Mais il a quand même donné la raison qui pourrait
le pousser à faire l’impasse. « Peut-être, si je ne peux
plus me battre pour la victoire un jour. »
Relancé sur le sujet et sur l’éventualité de ne pas y participer
avant de ne plus se sentir en capacité de lutter pour la victoire
finale, le Danois a été clair. « Non, je pense que pour
moi, et peut-être aussi pour Tadej (Pogacar), le Tour de France est
si grand que les équipes qui ont un candidat pour la victoire
veulent l’y aligner. » De quoi faire dire à Jonas
Vingegaard : « Même si nous ne voulions pas y aller, je
pense que nous devrions quant même y aller. »
Jonas Vingegaard sera là en 2026
En ce qui concerne 2026, et sauf gros pépin physique ou autre
circonstances inattendues, le double vainqueur de l’épreuve sera
bien présent en France l’été prochain. « Nous n’avons pas
encore établi le plan pour l’équipe (…). Le Tour de France est si
grand que ça fera forcément partie de ce plan. » N’ayant
jamais participé au Tour d’Italie, le coureur n’a pas écarté l’idée
de s’y aligner. « On verra si le Giro peut aussi en faire
partie. »
Quant à son amour du Tour de France, il a tenté d’en décrire les
raisons. « C’est difficile d’expliquer (…). En France, tu
arrives sur le podium pour signer et il y a trente journalistes qui
veulent te parler. Et à la Vuelta, je descendais, je me disais
: ‘Oh, deux gars ! Ça va !’ C’est ce qui rend le
Tour tellement fatiguant, les médias, le protocole, mais c’est
aussi ce qui le rend spécial. »
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