Jonas Vingegaard, l’horrible chute avant le Tour

« Je me demandais si j’allais vivre ou mourir,
a-t-il poursuivi. On m’a mis dans l’ambulance et emmené à
l’hôpital. J’avais la clavicule cassée et mes deux poumons
perforés. C’était très douloureux. Il s’est passé au moins un
mois et demi entre l’accident et le moment où j’ai pu reprendre
l’entraînement. »

« Je fais plus attention »

Cette chute a également eu des conséquences sur le long terme.
« Je n’ai pas peur, mais je fais plus attention, oui,
a-t-il confié dans les colonnes de L’Equipe. Je suis encore là
hein, pas mal placé. Quand je me revois avant, on dirait que je
n’avais peur de rien. (Il réfléchit.) Peut-être que je
ressens un peu la peur, oui, pas de tomber, mais j’ai conscience de
ce qui peut arriver et je fais un peu plus attention. Alors que,
dans le peloton, j’ai le sentiment que tout le monde prend beaucoup
plus de risques qu’il y a quelques années. »

Cette chute permet également à Jonas Vingegaard de relativiser.
« Je crois que tout le monde a vu que j’ai été assez
malchanceux l’an dernier. Et montrer que je suis encore là, que je
peux encore lutter pour la victoire, oui, ce serait un
soulagement », a-t-il expliqué.