JO de Paris, Aya Nakamura termine ses détracteurs

Plusieurs mois avant la cérémonie d’ouverture des Jeux
Olympiques 2024, une rumeur avait fait grand bruit.
Aya Nakamura aurait été choisie pour chanter
lors de cet événément, suivi par cinq milliards de téléspectateurs
dans le monde.

En pleine promotion de son nouvel album, intitulé
« Destinée », l’artiste franco-malienne est revenue sur
le déferlement de critiques dont elle a fait l’objet à l’époque.
« Au début, c’était un point d’interrogation. Je me suis
demandé pourquoi j’ai énervé ces personnes, qui dénigraient autant
ma musique, et pourquoi j’arrivais à marquer autant les
esprits », a-t-elle confié au micro de France
Inter, mardi.

Encore aujourd’hui, sa présence lors de la cérémonie d’ouverture
des JO de Paris continue à alimenter les débats. Récemment,

Nelson Monfort a fait part de son
incompréhension concernant ce choix.

Aya Nakamura, choix controversé et buzz mondial

« Je suis un OVNI. Certains disent que c’est parce que
je suis noire mais ce n’est pas forcément qu’une couleur de peau,
c’est mon langage, c’est l’énergie que je renvoie, la
nonchalance », poursuit Aya Nakamura. Le 26 juillet 2024,
celle-ci avait interprété trois titres, en étant en partie
accompagnée par des musiciens de la Garde républicaine et des
choristes du Chœur de l’Armée française.

« Je devais juste chanter ‘Pookie’ et ‘Djajda’ à la
base, révèle-t-elle. Comme il y a eu les polémiques, tout
ce brouhaha de méchancetés autour de moi, on a décidé de faire un
petit pique et de choisir cette chanson pour répondre »,
se félicite le jeune femme de 30 ans, faisant référence à la
reprise de « For me formidable » de Charles
Aznavour.