JO 2030, déjà des tensions ?

A en croire nos confrères du
Parisien, Anne Murac, la directrice des opérations du comité
d’organisation des JO d’hiver 2030, aurait présenté sa démission
cinq mois après son arrivée.
L’organisation des JO d’hiver 2030 se poursuivra sans Anne
Murac. Nos confrères du journal Le Parisien dévoilent ce
mardi que la directrice des opérations du comité d’organisation de
ces Jeux d’hiver qui se dérouleront en France dans cinq ans aurait
remis sa démission cinq mois seulement après son arrivée.
D’après le journal, de « graves désaccords »
entre l’ex-membre (pendant six ans) du comité d’organisation des JO
de Paris 2024 (comme responsable du cluster Île-de-France) et la
gouvernance auraient amené celle qui avait été nommée au COJOP
Alpes 2030 pour « coordonner les travaux opérationnels
entre la SOLIDEO Alpes 2030, les collectivités territoriales et les
fédérations sportives », « couvrir le pilotage
des chantiers complexes (infrastructure, logistique, sécurité,
accueil), la synchronisation des acteurs publics et privés, ainsi
que la certification des sites selon les standards du
CIO » mais également « servir d’interface principale
avec les ministères, le CIO, les autorités locales et la
SOLIDEO » à abandonner ses fonctions. Une information
confirmée ce même jour par RMC Sport.
Les quatre clusters et la
carte des sites à l’origine de la démission d’Anne Murac
?
Le journal fait état de « tensions au sein du
comité » notamment autour de la désignation des quatre
responsables des clusters que sont la Savoie, la Haute-Savoie, Nice
et Briançon. Le Parisien nous apprend qu’Anne Murac
n’aurait « pas eu son mot à dire » dans la
mesure où les directeurs des quatre clusters en question auraient
été choisis par les responsables politiques puis validés par le
président du comité d’organisation Edgard Grospiron.
Autre point qui aurait « mis le feu aux
poudres », à en croire Le Parisien : la carte
des sites, dont était en charge Anne Murac (qui aurait
« tenté de faire avancer » le dossier mais
aurait été retoquée) parmi ses autres missions, mais qui ne serait
toujours pas définitive. La présence ou pas de Val d’Isère sur la
carte définitive ainsi que le lieu où se trouvera l’anneau de
vitesse constitueraient ainsi toujours un point
d’interrogation.
Mais cela ne concerne probablement déjà plus la future
ex-directrice des opérations, dont la démission devrait être
officialisée dans les prochaines heures.


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