Jean Alesi, le dérapage sexiste

Lors du débrief du Grand Prix
d’Abu Dhabi, Jean Alesi a tenu une comparaison controversée pour
illustrer la frustration des tifosi de Ferrari.
La saison 2025 de Formule 1 s’est achevée dimanche avec Lando
Norris couronné champion du monde, devançant Max Verstappen de deux
points et son coéquipier Oscar Piastri de 13 unités. Pendant que
McLaren et Red Bull se livraient un duel intense, Ferrari a, elle,
peiné toute la saison.
Malgré un duo Charles Leclerc-Lewis Hamilton prometteur, la
Scuderia a vite été rattrapée par la réalité sur piste. Leclerc,
avec sept podiums, termine cinquième du classement, devant Hamilton
qui n’a signé aucun top 3. Ferrari finit quatrième du championnat,
derrière McLaren, Mercedes et Red Bull, cette dernière portée
majoritairement par Verstappen.
Au terme du Grand Prix d’Abu Dhabi, Frédéric Vasseur a dressé le
bilan de la saison de Ferrari au micro de Canal+, aux
côtés de Jean Alesi, ancien pilote de la Scuderia et fervent
supporter de l’écurie italienne. Le Français n’a pas mâché ses
mots, livrant une déclaration controversée sur la frustration des
tifosi.
« C’est comme les femmes »
« Je suis un fan de Ferrari. Et quand on est fan : on est
fou, on est sanguin, on a envie de tuer tout le monde, de casser la
télévision… Mais c’est comme les femmes, elles sont insupportables
puis… », a-t-il commencé, interrompu par le présentateur :
« Attention Jean, attention… ». Franck Montagny, également
sur le plateau, a commenté : « Ça ne commence déjà pas bien
». Alesi a malgré tout conclu sa comparaison : « …vous
passez une belle soirée et on oublie tout ! ».
La semaine dernière, le Vauclusien s’était également exprimé
dans le Corriere della Sera, avec plus de retenue, sur la
saison décevante de Ferrari. « C’est une déception totale pour
nous, les tifosi, tant en début de saison qu’ensuite. Lewis
Hamilton peut aussi être en partie responsable, mais il a remporté
sept titres mondiaux alors que Ferrari n’a rien gagné. Je suis
sérieusement inquiet pour l’avenir », lançait-il.


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