11 September 2025 16:42

Je suis toujours dans la course

Joao Almeida, 3e du
contre-la-montre de jeudi à huit secondes du vainqueur Filippo
Ganna, n’a pas repris autant de temps (dix secondes) à Jonas
Vingegaard qu’il l’espérait lors de ce chrono raccourci sur les
routes de Valladolid. Le Portugais, néanmoins plutôt content de
lui, savourait néanmoins de pouvoir toujours rêver de la victoire
finale.

A deux jours de la probable dernière grande explication entre
les deux immenses favoris à la victoire finale, samedi dans les
terribles pentes de Bola del Mondo (20e et dernière étape), l’écart
reste toujours aussi serré entre Jonas Vingegaard, le maillot
rouge, et son dauphin Joao Almeida. Cinquante secondes séparaient
les deux hommes avant le contre-la-montre de jeudi dans les rues de
Valladolid disputé dans le cadre de la 18e étape – initialement
tracé sur 27,2 kilomètres, ce chrono avait été raccourci de quinze
kilomètres – le Danois en conserve quarante d’avance après cette
étape.

Les 12,2 kilomètres finalement au menu du jour ont en effet
permis au deuxième du classement général de reprendre dix secondes
à son rival. Naturellement, le leader de l’équipe UAE Emirates sur
cette Vuelta espérait profiter de ce contre-la-montre pour gommer
encore davantage l’écart qui le sépare de Vingegaard. Il a
finalement dû se contenter de lui reprendre dix secondes, dix
petites secondes diront certains. Pour Almeida, le plus important
est surtout de pouvoir garder espoir de coiffer le Danois pour la
victoire finale sur ces trois derniers jours de course.

Almeida : « J’ai fait
de mon mieux »

« On peut quand même être satisfaits, car on a été plutôt
forts (…) Je suis toujours dans la course », appréciait sur
Eurosport le Portugais, conscient que l’exercice n’est pas
celui qu’il préfère en dépit de sa troisième place du jour, à 8
secondes du vainqueur du jour : Filippo Ganna et à sept de
l’Australien Jay Vine, son équipier battu pour seulement une
seconde par l’Italien. « J’ai fait de mon mieux. Ce n’est pas
vraiment un effort qui me va bien », a rappelé Almeida, sans
savoir s’il s’en serait mieux sorti sur 27,2 kilomètres.

« On ne saura jamais. La vie ne se base pas sur des
« et si… » On n’y peut pas grand-chose et c’est pareil
pour tout le monde. En tant que cyclistes, on s’adapte plutôt bien
à tous les scénarios. » Ce qui n’empêchait pas pour autant
l’intéressé de regretter cette coupe administrée au profil
d’origine. « C’est juste dommage qu’il n’y avait pas 27
kilomètres au final, mais c’est comme ça ».

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