Jannik Sinner, gros scandale confirmé !

Alors que Tadej Pogacar est au
cœur de la suspicion depuis de nombreux mois, Bernard Hinault a
fustigé l’acharnement dont sont victimes les
cyclistes.
Les années passent et le cyclisme peine toujours à se
débarrasser de l’ombre pesante du dopage. En témoigne la suspicion
qui accompagne l’incroyable domination de Tadej Pogacar, ses
performances laissant de nombreux suiveurs sceptiques. Mais à en
croire Bernard Hinault, cet acharnement est injuste.
« C’est facile car c’est dans le cyclisme, qu’on lutte
le plus (contre le dopage). Il faut savoir qu’il y a un tiers des
contrôles anti-dopage qui sont fait dans le vélo. Alors, il
faudrait peut-être aller ailleurs », a-t-il ainsi
regretté en marge du Critérium du Dauphiné face aux caméras d’Infos
Dijon.
« Il faut arrêter. Je trouve ça dommage qu’on mette
toujours la suspicion sur le vélo. C’est vrai qu’il y a eu des
erreurs. Mais comme les autres n’ont pas lutté, ils n’ont pas eu de
souci. Quand on cherche, on trouve », a-t-il poursuivi
avant de pointer du doigt la mansuétude dont bénéficient certains
autres sportifs au premier rang desquels les joueurs de tennis.
« C’aurait été un coureur cycliste, il aurait eu droit Ã
deux ans »
« Il faudrait qu’on m’explique pourquoi Nadal, quand on
lui fait une piqûre de cortisone à Roland-Garros devant tout le
monde, à la télévision, n’est pas suspendu ? Pourquoi ?
C’aurait été un coureur cycliste, il aurait eu droit à deux
ans », a-t-il pesté avant d’évoquer le cas de Jannik
Sinner, suspendu quatre mois après un accord avec les
instances.
« De même, je ne sais plus quel tennisman (Jannik
Sinner) a négocié pour n’avoir que quatre mois de suspension. De
quel droit ? De quel droit ? Il faudrait peut-être
arrêter de juger les cyclistes comme des pestiférés. Je crois qu’il
y en a beaucoup d’autres », a-t-il ainsi encore
tonné.
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