Jannick Sinner, coup de tonnerre en vue !

Pas de Petit chelem pour Jannik Sinner. Vainqueur de l’Open d’Australie et de Wimbledon, l’Italien a été dominé en finale de l’US Open par Carlos Alcaraz comme à Roland-Garros. Et cette fois, l’Italien n’est que trop rarement parvenu à rivaliser avec l’Espagnol, vainqueur en quatre manches (6-2, 3-6, 6-1, 6-4).
Alors qu’il avait impressionné lors des tours précédents, le Transalpin est apparu sans solution face à son rival espagnol. Sitôt la fin du match, l’ancien numéro un mondial entendait d’ailleurs tirer les conséquences de cette défaite. « Aujourd’hui, j’étais trop prévisible », a-t-il confié à l’issue de la rencontre.
« Lui a fait des trucs qui ont changé la physionomie du jeu. Mais c’est son style de jeu. Maintenant, c’est à moi de décider si je fois faire évoluer mon jeu ou non. On va travailler dessus avec mon équipe », a-t-il poursuivi, ajoutant: « Je vais essayer d’être mieux préparé pour mes prochains matches contre lui. »
Jannik Sinner est prêt à perdre des matches
« Durant cette quinzaine, mes scores étaient confortables et je n’ai pas tenté un service volée, pas fait énormément d’amorties… Quand tu affrontes Carlos, tu dois sortir de ta zone de confort, a-t-il souligné.  Le but, maintenant, c’est d’évoluer, quitte à perdre des matches. Mais je me dois d’être plus imprévisible. Je me dois de devenir un meilleur joueur encore. Mais je ne pense pas que ce soit spécifique au cas Carlos. Aujourd’hui, il a été plus propre dans ce qu’il a fait. »
« Ce que j’ai bien fait à Wimbledon, il m’a renvoyé la pareille aujourd’hui. Je le vois comme ça, a-t-il développé. Mais ça va prendre du temps. La clé, c’est la patience. Mon prochain tournoi, c’est Pékin et je ne deviendrai pas gaucher! Ça va prendre du temps. On verra… Il peut s’agir de petits ajustements. Ou d’un grand changement. On verra… »
Et Jannik Sinner de pointer du doigt ses difficultés au service. « J’ai eu l’impression d’avoir beaucoup de mal aujourd’hui, mais aussi pendant le reste du tournoi, a-t-il souligné. Le secret, c’est aussi la patience. Ce n’est pas comme si j’allais devenir gaucher d’ici au tournoi de Pékin. Ça va prendre du temps. Je vais changer quelques petites choses sur mon service, de petits détails qui peuvent faire de grandes différences. Je suis un joueur très solide du fond du court, je frappe très fort. Je suis un bon joueur (rires). Il suffit parfois juste d’ajouter un petit quelque chose. »
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