Israel-Premier Tech, un clash à 30 millions d’euros !

Alors que l’équipe Israel-Premier
Tech fait polémique dans le peloton, Derek Gee explique pourquoi il
a décidé de claquer la porte. Ce qui pourrait lui coûter très
cher.
On ne l’a plus vu dans les pelotons depuis les championnats du
Canada, fin juin. Derek Gee, le quatrième du dernier Tour d’Italie,
a décidé de quitter sa formation Israel-Premier Tech. Une décision
formalisée fin août, et que le grimpeur a expliqué cette semaine
sur les réseaux sociaux.
« Cette décision n’a pas été prise à la légère :
elle fait suite à une relation irrespirable avec le directeur de
l’équipe, ainsi qu’à de sérieuses préoccupations liées à la course
pour l’équipe, tant du point de vue de la sécurité que de mes
convictions personnelles, qui pesaient lourdement sur ma
conscience« , explique le coureur de 28 ans, dans une
référence assez claire au conflit israélo-palestinien.
Alors que l’équipe Israel-Premier Tech va changer de nom la
saison prochaine, Derek Gee est en conflit avec son ancienne équipe
pour cette rupture de contrat unilatérale. Le Canadien était
le leader de la formation israélienne, où il était sous contrat
jusqu’en 2028. Pour IPT, cela représente un préjudice chiffré au
prix fort.
Israel-Premier Tech et Derek Gee, ça tourne mal
« Je suis face à une
demande approximative de 30 millions d’euros de
dommages et intérêts pour n’avoir fait qu’exercer ses droits
fondamentaux en tant que professionnel et en tant que personne. Ce
ne sont pas des chiffres ou une situation auquel un athlète
s’attend lorsqu’il devient cycliste professionnel »,
s’inquiète Derek Gee, en quête d’une nouvelle formation pour la
saison prochaine.
Le litige entre le coureur et son ancienne équipe est
actuellement entre les mains de l’UCI.
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