Isack Hadjar, l’énorme coup de tonnerre ?

S’il a connu un week-end très
compliqué en Autriche, Isack Hadjar pourrait avoir droit à une
(très) belle promotion à la fin de l’été.
Isack Hadjar a été de désillusion en désillusion en Autriche.
Dès les qualifications, le jeune pilote tricolore s’est en effet
raté. Tandis que son coéquipier Liam Lawson se hissait au
6e rang, le natif de Paris se faisait en effet éliminer
en Q2 avec une modeste 13e place à la clé. Le début des
problèmes pour le Français.
Isack Hadjar espérait se rattraper lors du départ mais se ratait
à nouveau. Racing Bulls tentait bien un coup de poker en le faisant
rentrer au stand très tôt pour l’équiper de pneus médiums, mais un
nouveau problème technique est survenu, l’obligeant au final à se
contenter d’une 11e place, aux portes des points.
« Le départ était mauvais, donc autant faire notre premier
arrêt, passer aux médiums, parce qu’il n’y avait rien à faire sur
les soft. Et c’était le bon choix, a-t-il expliqué à l’issue
de la course. C’était pas un problème de pneus. On a eu un
‘floor damage’ après quelques tours sur l’herbe. On était
confortablement dans le top 8, et d’un coup, d’un tour à l’autre,
j’ai perdu je ne sais pas combien de points. Dans les rapides,
c’est devenu impossible de tourner. On perdait plus d’une seconde
au tour. Voilà , c’est tout. Mais sinon, on allait finir dans les
points. »
Isack Hadjar envoyé chez Red Bull ?
Ce raté ne suffit évidemment pas à faire oublier les très bons
débuts d’Isack Hadjar en F1. Des débuts si réussis qu’ils
pourraient déboucher sur une sacrée promotion à la fin de la
saison. Selon Helmut Marko, le conseiller historique de Red Bull,
le Français pourrait en effet rejoindre Red Bull après l’été et
remplacer un Yuki Tsunoda en difficultés.
« Nous allons d’abord terminer cette grosse demi-saison
sereinement et après la pause estivale, nous réfléchirons. Le
promouvoir est évidemment une possibilité », a-t-il ainsi
confié auprès de L’Equipe, ajoutant : « Ses
prestations sont vraiment bonnes. Il n’a rien fait de stupide. Il
est régulièrement plus ou moins en Q3, mais ce qui m’importe le
plus, c’est la rapidité avec laquelle il s’adapte. Je ne sais pas
combien de circuits il connaissait avant de débarquer, et après
trois tours, il est dans les temps. En plus, il s’est calmé à la
radio. Il n’a plus ses conversations énervées. Il se développe et
pour beaucoup de monde, c’est une grosse surprise. Même pour moi.
»
« Isack, c’est un pilote à part. Quand je l’ai vu pour
la première fois, j’ai pensé que c’était un nouveau Prost. Il sait
regarder et prendre toutes les informations qui viennent. Sa
manière de réfléchir avant de parler également. Depuis que la
pression est partie, il a développé un très bon sens de l’humour
aussi. C’est aussi dans son caractère d’être dur »,
a-t-il encore expliqué, sous le charme du prodige français.
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