Insultes et menaces de mort… ça va trop loin en F1

La folle fin de championnat en F1 va bien au-delà du duel entre Lando Norris et Max Verstappen – voire de la bataille à trois incluant Oscar Piastri. Dimanche au Qatar, le quadruple champion du monde néerlandais a encore grappillé de précieux points au volant de sa Red Bull pour revenir à 12 unités seulement du leader et pilote britannique du team McLaren.
L’affaire pourtant aurait pu être plus belle encore pour le Batave à Losail. Lando Norris, quatrième du Grand Prix derrière Max Verstappen, Oscar Piastri et Carlos Sainz, ayant bien failli terminer cinquième, longtemps devancé par Andrea-Kimi Antonelli. A l’amorce du dernier tour cependant, le pilote Mercedes a commis une erreur de trajectoire, permettant à son poursuivant de prendre les dessus. Avec à la clef un gain très important.
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Sans cette péripétie, la troisième place dimanche prochain à Abu Dhabi n’aurait pas suffi à Lando Norris en cas de succès de Max Verstappen. Or, à la lueur du classement actuel, un podium de l’Anglais et la messe sera bel et bien dite en sa faveur. Pas franchement un détail pour les membres de l’écurie Red Bull.
Des accusations aux graves conséquences
Gianpiero Lambiase, l’ingénieur de course du fils de Jos Verstappen, a été le premier à mettre en doute la probité d’Andrea-Kimi Antonelli sur ce coup-là. Helmut Marko, le conseiller spécial du taureau rouge, y est allé franchement quant à lui dans les accusations: « Il est évident qu’Antonelli a laissé volontairement laisser passer Norris ! » des allégations qui n’ont pas manqué de faire des émules.
Particulièrement agressifs, les fans de Max Verstappen se sont déchaînés depuis sur les réseaux sociaux, insultant copieusement le jeune Italien de 19 ans et allant même pour certains jusqu’à le menacer de mort. Un harcèlement tel qu’Andrea-Kimi Antonelli a remplacé sa photo de profil sur Instagram par un bandeau noir. Face à la violence des attaques ainsi observées, Red Bull s’est fendu d’un communiqué pour conclure à la simple erreur de pilotage, admettant des soupçons « manifestement inexacts ».


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