Il faut garder cet esprit de compétition

Avant le choc ASVEL-Paris en
Euroligue, l’arrière vétéran Edwin Jackson (36 ans) s’est confié
auprès de L’Equipe, notamment sur la suite de sa
carrière.
L’ASVEL est de sortie. Ce mardi soir, à 20h15, Villeurbanne
reçoit Paris, dans le cadre de la 19e journée de l’Euroligue. Dans
les rangs villeurbannais, on retrouve notamment un certain Edwin
Jackson. Le scoreur est de retour depuis une bonne dizaine de
jours, après avoir soigné une bursite au niveau d’un tendon
d’Achille. Une blessure qui l’a tenu éloigné des parquets pendant
deux bons mois.
Aujourd’hui âgé de 36 ans, le vétéran, qui compte pas moins de
401 rencontres sous les couleurs de l’ASVEL, a notamment évoqué ce
retour, dans un entretien accordé au quotidien sportif français
L’Equipe : « Les choses se passent bien. Les gens ont
pu voir que j’étais plutôt « en cannes » (sourire). J’ai
eu une inflammation de l’enthèse du tendon d’Achille. Ce n’est pas
grave, mais c’est une zone qui n’est pas vascularisée, donc ça
reste sensible pendant longtemps, et si tu ne traites pas bien, ça
peut devenir chronique. Là, je n’ai plus de douleur, j’ai juste
besoin de reprendre un peu le rythme de la compétition. »
Edwin Jackson: « Ça me plaît
de continuer »
Malgré son âge, l’arrière a également confié avoir l’intention
de continuer à jouer : « Ça me plaît de continuer. Mais même
en vieillissant, il faut garder cet esprit de compétition et ne pas
se dire, je suis le vétéran, je suis juste là pour animer l’équipe.
Je suis proche de Melvin (Ajinça), d’Adam (Atamna). Ils savent
qu’ils peuvent venir me parler à n’importe quel moment. J’ai eu des
mentors incroyables dans ma carrière et j’aimerais bien être aussi
ce mec qui peut aider. »
Avant ensuite de poursuivre : « Mais je suis aussi payé
pour être compétiteur, je ne suis pas payé pour être un baby-sitter
! Je me soucie toujours de performer. L’année dernière, quand
j’avais moins de tirs, parfois je me frustrais. Il y a des moments
où tu voudrais avoir plus. Mais pour moi, ressentir encore ça,
c’est un signe positif. »


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