11 September 2025 09:05

Hewitt suspendu deux semaines

Le capitaine de l’équipe
d’Australie de Coupe Davis Lleyton Hewitt a été suspendu deux
semaines pour avoir bousculé un officiel durant un contrôle
anti-dopage. Sanction qui ne l’empêchera pas d’officier lors du
match contre la Belgique ce week-end.

La Coupe Davis fait son retour en cette fin de semaine, avec le
deuxième tour au programme (la France se déplace en Croatie). L’une
de ces huit rencontres verra l’Australie d’Alex De Minaur et Alexei
Popyrin accueillir la Belgique de Zizou Bergs et Raphaël Collignon
à Sydney. Côté australien, Lleyton Hewitt sera sur la chaise de
capitaine, mais il s’en est fallu de peu pour qu’il ne puisse pas
assurer sa mission. L’ancien n°1 mondial a en effet été suspendu
deux semaines par l’Agence internationale pour l’intégrité du
tennis. La raison ? En novembre dernier, après la défaite de son
équipe en demi-finale de la Coupe Davis contre l’Italie à Malaga,
Lleyton Hewitt avait bousculé un officiel responsable du contrôle
antidopage, âgé de 60 ans, dans un couloir bondé.

Le capitaine sera donc suspendu du 25 septembre au 7 octobre,
c’est-à-dire lors d’une période sans matchs de Coupe Davis, ce qui
ne sera donc pas trop pénalisant. Il va en revanche devoir
s’acquitter d’une amende de 30 000 dollars australiens, soit 17 000
euros. Le tribunal a par ailleurs
recommandé qu’un tiers de l’amende reçue par l’Agence
internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) soit versé à
l’officiel bousculé « en compensation du stress, de l’inconfort et
de l’embarras causés par l’incident ».
L’homme a fait
savoir qu’il ne se porterait plus jamais volontaire pour cette
fonction.

La défense a plaidé la légitime
défense

La défense de Lleyton Hewitt a assuré que l’ancien joueur avait
agi en situation de légitime défense, affirmant que « sa brillante
carrière de 25 ans est marquée par un professionnalisme et un
engagement exemplaires envers le tennis. Il a exprimé de
sincères regrets pour l’incident et n’éprouve aucune animosité
envers l’accompagnateur
».

Mais le tribunal a estimé que la pression était
« trop forte ou trop violente et excessive ou disproportionnée » et
qu’« il existait d’autres options disponibles ».
« Le personnel antidopage joue un rôle fondamental dans les
coulisses pour maintenir l’intégrité du tennis, et il devrait
pouvoir exercer ses fonctions sans craindre le contact physique »,
a déclaré Karen Moorhouse, PDG de l’ITIA, dans un communiqué. Nul
doute que l’Australien se comportera mieux ce week-end dans les
couloirs de la Ken Rosewall Arena.

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