Henri Leconte, le gros coup de gueule

L’édition 2025 de Roland-Garros
n’échappe pas à la règle. Comme pratiquement chaque année, le court
Philippe Chatrier connaît trop souvent des tribunes
dégarnies.
Mardi dernier, Varvara Gracheva jouait en match d’ouverture sur
le cour Philippe Chatrier.
La joueuse française, classée 72e à la WTA, s’est
lourdement inclinée face à l’Américaine Sofia Kenin,
tête de série numéro 31.
Pour cette rencontre, il n’y avait vraiment pas foule.
« Ce matin, il n’y avait personne dans les loges, les
spectateurs étaient juste en train de penser à autre chose que le
tennis, a déploré Henri Leconte sur RTL. Ils critiquent
que l’on a pas de résultat dans le tennis féminin et pour une fois
que l’on a une de nos joueuses sur le court, il n’y a personne pour
l’encourager. Je demande qu’il y ait une réflexion sur ce système
de loges. Alors, cela peut coûter de l’argent mais ce n’est pas
grave. »
Le finaliste de Roland-Garros 1998 compare avec les autres
tournois du Grand Chelem. « On peut mettre les loges plus
hauts et les fans en bas qui seront heureux d’être là ,
propose-t-il. On a pas ce problème à Wimbledon, ni à l’Open
d’Australie, ni à l’US Open. Mettez les passionnés au bord du
court, je l’ai vécu avec les Jeux Olympiques c’était
exceptionnel. »
Henri Leconte, Amélie Mauresmo fait le même constat
Lors de chaque édition de Roland-Garros, le court central sonne
creux durant certains matches. Paradoxalement, des milliers de
personnes rêveraient de pouvoir y prendre place.
Même la directrice du tournoi s’était plainte de cette
situation. « Je suis la première à en avoir assez de voir
ça et à vouloir voir ces tribunes pleines, faisait savoir
Amélie Mauresmo, l’an dernier, citée par 20 Minutes.
Clairement, on essaye des choses, on ouvre les loges quand les gens
déjeunent, on a fait des billets up, on essaie d’ouvrir les
courts… »Â
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