Hamilton, une signature regrettée chez Ferrari !

Après un double abandon
catastrophique au GP du Brésil, Ferrari traverse une crise
majeure.
Ferrari traverse une période difficile. Lors du dernier Grand
Prix du Brésil, l’écurie italienne a enregistré un double abandon.
Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont tous deux été contraints de
retirer leurs monoplaces du circuit de São Paulo, dimanche 9
novembre. Après ce week-end catastrophique, le patron de la
Scuderia a visé ses pilotes. « Il est certainement important
que nos pilotes se concentrent sur leur pilotage et qu’ils parlent
moins », a-t-il déclaré.
Les principaux intéressés ont réagi. Lewis Hamilton s’est montré
sobre sur son compte X : « Je soutiens mon équipe. Je me
soutiens moi-même. Je n’abandonnerai pas. Pas maintenant, pas
avant, jamais. Merci le Brésil, pour toujours. » De son côté,
Charles Leclerc a été plus explicite : « Un week-end très
difficile à São Paulo… La pente est raide, mais seule l’unité
pourra nous aider à renverser la situation. »
Pour Günther Steiner, ancien directeur de Haas, cette sortie
publique du PDG n’avait pas lieu d’être. « Il a le droit de
critiquer parce qu’au final, c’est lui le patron, mais je pense
qu’il ne devrait pas le faire en public. Charles met tout son cœur
et toute son âme dans ce qu’il fait. Que voulez-vous de plus de
Charles ? », a-t-il confié dans des propos relayés par
NextGen-Auto.
Hamilton, une « mauvaise décision »
Steiner n’a pas manqué de critiquer le leadership affiché. «
Ce n’est pas faire preuve d’un bon leadership que de dire en public
‘ces gars-là font bien leur travail, les mécaniciens sont bons, les
ingénieurs sont bons, mais vous, vous êtes mauvais’. Il est étrange
qu’une personne occupant un poste aussi élevé dans l’entreprise
fasse un commentaire de ce genre », a-t-il ajouté.
L’ancien directeur rappelle également que la validation du
recrutement des pilotes, notamment celle d’Hamilton, a été faite
par John Elkann en sa qualité de PDG. « Et puis, qui a choisi
les pilotes ? Parfois, il faut savoir se regarder dans le miroir.
Je suis sûr qu’il a accepté d’engager Lewis. S’il a pris la
mauvaise décision, s’il le pense vraiment », conclut
Steiner.
Sur le plan sportif, Ferrari chute à la quatrième place du
classement des constructeurs, Ã trois manches de la fin de saison,
derrière Red Bull, qui revient en force. Prochain GP, le 23
novembre à Las Vegas. L’occasion pour la Scuderia de rattraper son
retard sur l’écurie autrichienne.


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