Hamilton, le fiasco total

C’est dans un anonymat tout
relatif que Lewis Hamilton a conclu dimanche sa première saison au
sein de la Scuderia Ferrari.
Huitième… C’est à une huitième place somme toute banale – et
désespérément classique cette saison – que Lewis Hamilton
a conclu son année
2025 à Abu Dhabi au volant de sa Ferrari. Ce tandis
que Charles Leclerc terminait au pied du podium au terme d’un Grand
Prix abouti.
Cette saison, pour son baptême du feu au sein de l’écurie au
cheval cabré, le septuple champion du monde n’aura que rarement
brillé, tout juste auréolé de trois quatrièmes places obtenues sur
le Grand Prix d’Emilie-Romagne, le Grand Prix de Grande-Bretagne et
le Grand Prix des Etats-Unis.
Cela pour un bilan insuffisant évidemment pour un pilote d’un
tel pedigree, et dans un tel collectif: une sixième position au
classement général avec 156 unités – à 86 longueurs de son
coéquipier monégasque. Ni plus ni moins que son plus faible total
en F1 depuis 2009, année de sa troisième saison dans l’élite des
sports mécaniques.
Une saison tristement historique
Lors d’un exercice 2022 qui marquait déjà son déclin au sein de
l’écurie Mercedes, Lewis Hamilton avait enregistré sa toute
première saison de Formule 1 sans signer la moindre victoire et la
moindre pole position. Or cette année 2025 restera également dans
les annales le concernant.
Depuis 2007 et ses débuts en F1, après 18 années au plus haut
niveau donc, jamais le champion britannique aujourd’hui flanqué de
40 printemps (il fêtera ses 41 ans le janvier prochain) n’avait
conclu une saison sans podium aucun. « J’ai déjà dit tout
ce que je pouvais concernant cette saison, il n’y a rien de plus à
ajouter. Il faut aller de l’avant, soufflait-il à chaud ce
dimanche. Pour le moment, je n’attends qu’une chose: la pause.
Juste déconnecter, ne parler à personne. J’ai hâte d’être
complètement débranché de la matrice… »


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