Hamilton et Ferrari, la fin annoncée
La fin de saison au Grand Prix
d’Abu Dhabi a mis en lumière une rupture imminente chez Ferrari,
impliquant Lewis Hamilton.
Lewis Hamilton peut enfin souffler. Dimanche dernier, la saison
2025 de Formule 1 s’est achevée sur le sacre de Lando Norris,
devant Max Verstappen et son coéquipier Oscar Piastri. Au
classement des pilotes, George Russell termine 4e, Charles Leclerc
5e avec 7 podiums, et Hamilton 6e, sans aucun Top 3.
Le septuple champion du monde a connu une première saison
compliquée chez Ferrari. Il n’a jamais vraiment trouvé ses marques
au volant de la SF-25 ni au sein de l’équipe italienne. Pire, lors
des trois derniers Grands Prix, Hamilton a été éliminé dès la Q1,
illustrant ses difficultés sur piste mais aussi avec certains
collaborateurs.
Le GP d’Abu Dhabi a particulièrement mis en lumière ses tensions
avec son ingénieur de course, Ricardo Adami. Dès les premières
communications, la nervosité monte : « Fais attention aux
limites de piste au virage 1, on a eu le deuxième
avertissement », informe Adami. « Préviens-moi
quand j’ai le premier, mec ! Mais… sérieux ! Je suis dans la merde
maintenant », réagit Hamilton. Les échanges électriques
se poursuivent tout au long de la course.
Hamilton-Adami, ça se complique
Au drapeau à damier, Hamilton tente de conclure sur une note
positive : « Longue saison, les gars… Merci pour tout
votre travail, je me battrai toujours pour vous. » Sans
réponse immédiate, il relance : « Vous avez reçu ce
message ? La seule fois où vous ne répondez pas… » Après
un long silence, Adami finit par répondre : « Oui, on l’a
reçu. Désolé, on parlait. Merci beaucoup, c’était génial de
travailler avec toi. »
Cette dernière interaction, froide et maladroite, illustre
parfaitement la première année difficile du duo Hamilton–Adami, et
pourrait bien être la dernière. Leur relation, heurtée et jamais
vraiment synchronisée, laisse envisager des changements en 2026,
une réorganisation interne que Hamilton a lui-même évoquée.
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