Hadjar, l’étonnante embrouille avec une figure de la F1

Le Grand Prix de Singapour aura
été pour le moins frustrant pour le pilote français Isack
Hadjar.
C’est aux portes des points, en 11e position,
qu’Isack Hadjar a bouclé le Grand Prix F1 de
Singapour ce dimanche. Huitième sur la grille de
départ et bien parti à l’extinction des feux, l’intéressé a
rapidement dû composer avec une perte de puissance moteur hélas,
ainsi appelé à la retenue et la prudence par son ingénieur. Comme
en Belgique il y a deux mois.
« Ça partait bien, on s’amusait bien, c’était une bonne
course, on avait du rythme. Et puis après on a commencé à avoir le
problème juste avant de passer au stand, ce qui fait qu’on se fait
overcut par Bearman. Et la fin de course a été pénible, dixit
Hadjar, après coup, sur l’antenne de Canal+. Ce n’est pas la
première fois, donc il va vraiment falloir trouver pourquoi ça
continue. »
Au-delà de ce scénario forcément rageant, le jeune rookie
tricolore s’est pris le bec par radios interposées avec un cador du
circuit: le double champion du monde Fernando Alonso. Un temps
bloqué derrière la monoplace du Français, l’Asturien a perdu
patience et lâché avec ironie « Un trophée pour le héros
de la course ! » tandis qu’il parvenait à ses fins en
piste.
« Un risque inutile » selon Alonso
« Je ne l’ai pas poussé hors de la piste. J’ai gardé ça
propre. S’il n’a pas aimé ce duel, alors il est vraiment grincheux
et je ne peux rien faire pour lui », souffle Isack
Hadjar, informé de la réaction épidermique de son homologue du team
Aston Martin. Une façon de remettre en place une légende du paddock
certes irritable de temps à autre.
« Parfois, dans certains duels, il faut savoir quand il
vaut mieux se battre et quand il vaut mieux éviter, parce que le
résultat final de la course pourrait être pire pour les deux,
surtout pour lui, a finalement conclu Fernando Alonso, Ã son
tour mis au courant de la mise au point de l’irrévérencieux talent
parisien. Je pense qu’il y a eu un risque inutile, mais je
comprends que c’est Singapour et qu’il faut se battre fort, et il a
fait de son mieux. Nous avons juste perdu du temps… »
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