Habib Beye, un “argument bidon” dénoncé
La nature des critiques dont
Habib Beye est actuellement la cible du côté du Stade Rennais,
exaspère Daniel Riolo.
Si le début de saison du Stade Rennais ne peut pas vraiment être
qualifié de catastrophique, la frontière ne semble tout de même pas
très loin pour certains. Et pour ceux qui estiment que la
responsabilité première incombe à l’entraîneur,
Habib Beye, certaines de leurs critiques ne passent pas aux
yeux et aux oreilles de Daniel Riolo.
L’éditorialiste de RMC a abordé le sujet dimanche soir, quelques
heures après le quatrième mach nul de rang des Rennais en Ligue 1,
concédé cette fois à domicile face à l’AJ Auxerre (2-2,
8e journée). « Si on me dit que sur le constat, il y a
clairement une difficulté à faire passer un message, l’équipe n’est
pas bonne sur 90 minutes, elle manque d’intensité… Tout ça je
l’entends. Ce que je ne comprends pas le concernant, c’est la
nature des critiques. »
Pour l’observateur, « il y a une nature des critiques
qui n’est pas normale » et qui selon lui, est
« liée à son passé » de consultant. Mais Daniel
Riolo a aussi répété qu’il ne pouvait que constater qu’il y avait
un problème. « On voit bien que ça ne colle pas. […] Il y
a eu embrouille avec les joueurs. Mais on peut dire que s’il y a eu
embrouille, c’est peut-être que les joueurs n’ont pas été assez
bons, que l’entraîneur n’a pas su créer le lien. Je le vois, que le
message est problématique. »
Pas de « costume trop grand » pour Habib Beye, selon
Daniel Riolo
Le polémiste a estimé qu’il était encore « trop
tôt » pour débarquer Habib Beye. Et de conclure :
« Ce n’est certainement pas l’histoire de costume trop
grand. C’est un argument complètement bidon. […] Son passé, ce
qu’il a fait, ça ne veut rien dire du tout. Il faut juste
s’intéresser à son travail. Là , son travail est moyen et on attend
tous qu’il fasse mieux. »
Après huit journées, le Stade Rennais est calé au milieu de
classement, à la neuvième place. Cinq matchs nul, une défaite et
seulement deux victoires pour le club breton dont le budget et
l’effectif ressemblent davantage à un concurrent pour l’Europe qu’Ã
une équipe du ventre mou du championnat. Charge à Habib Beye de
trouver la bonne formule. Et à ses joueurs de l’appliquer.
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