Habib Beye perd patience !
Rennes n’y arrive plus. Accroché
par Auxerre au Roazhon Park, le club breton enchaîne un nouveau
faux pas, et Habib Beye commence à sérieusement
s’impatienter.
Rien ne va plus pour le Stade Rennais. Les Bretons ont une
nouvelle fois déçu ce dimanche au Roazhon Park en concédant le nul
face à l’AJ Auxerre (2-2), à l’occasion de la 8e journée de Ligue
1. Les hommes d’Habib Beye n’ont plus goûté à la victoire depuis le
14 septembre et leur succès contre Lyon. C’était alors seulement
leur deuxième victoire de la saison, après celle inaugurale face à
Marseille. Depuis, Rennes multiplie les contre-performances et
peine à décrocher les trois points.
Cette mauvaise série commence à peser lourd dans le vestiaire.
Selon Daniel Riolo,
certaines tensions internes seraient apparues, avec
des joueurs remettant en cause les choix du technicien sénégalais.
Si le directeur sportif
a récemment démenti tout départ imminent d’Habib Beye,
le climat reste tendu en interne. L’entraîneur, lui, préfère garder
son sang-froid et se concentrer sur le terrain.
Interrogé après la rencontre, Beye a reconnu les manquements de
son équipe. « On a fait trop d’erreurs pour espérer prendre les
trois points. Ça commence à faire beaucoup. On est une belle
équipe, mais dans ces zones de vérité, il faut être plus dur. Je
trouve cela récurrent, je suis déçu et frustré pour les joueurs
», a-t-il confié en conférence de presse.
« C’est trop… »
Pour autant, le coach rennais n’a pas souhaité pointer du doigt
ses hommes. « Je n’ai rien à reprocher aux joueurs dans l’état
d’esprit, dans l’énergie. Il faut continuer à valoriser ce que l’on
fait bien. On est trop lisses dans les zones de vérité »,
a-t-il ajouté, lucide mais mesuré.
Avec une seule défaite depuis le début de la saison mais déjà
cinq matchs nuls, Rennes stagne dangereusement au classement, avec
une 9e place. « On a toujours qu’une défaite, mais les matchs
nuls ne font pas avancer… C’est trop pour espérer gagner », a
reconnu Beye. Le Stade Rennais va devoir réagir rapidement s’il
veut éviter que la crise de résultats ne devienne une crise de
confiance.
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