Guirassy, le scandale

Malgré une saison exceptionnelle, Serhou Guirassy ne figure pas parmi les finalistes du Ballon d’Or africain 2025. La CAF a retenu Achraf Hakimi, Victor Osimhen et Mohamed Salah comme finalistes, laissant l’attaquant guinéen aux portes de la distinction.

La réaction de son frère sur les réseaux n’est pas passée inaperçue : « Putain de honte, pas dans le top 3. Meilleur buteur de la Ligue des champions, meilleur buteur de la Coupe du monde des clubs, meilleur buteur africain de l’année 2025, 21e au Ballon d’Or, nommé pour le prix du meilleur attaquant de la FIFA et 2e meilleur buteur de Bundesliga… » Un message qui reflète une incompréhension largement partagée par les supporters guinéens.

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Difficile de lui donner tort : Guirassy a marché sur l’année 2025. Serial buteur avec Dortmund, dominant sur la scène européenne comme mondiale, il a enchaîné les performances de très haut niveau. Sa présence dans le top 3 paraissait presque acquise.

Sur quels critères ?

Cette mise à l’écart relance un débat récurrent : faut-il privilégier les statistiques individuelles ou le palmarès collectif ? Guirassy n’a pas remporté de grand titre avec Dortmund cette saison, et cela semble avoir pesé lourd. Mais pour beaucoup, ses chiffres, stratosphériques, suffisaient à légitimer une place dans le trio final.

L’affaire provoque un sentiment d’injustice : comment un joueur aussi décisif, récompensé et constant peut-il être écarté d’un podium censé distinguer les meilleurs Africains de l’année ?