Gruel en a pris plein les yeux

Aux premières loges vendredi pour
assister à la nouvelle démonstration de Jasper Philipsen, Thibaut
Gruel, néanmoins 9e de ce sprint du jour sur la 19e étape, a pu
apprécier la stratégie parfaite de l’équipe Alpecin-Deceuninck et
de son artificier belge.
La 19e étape de la Vuelta, vendredi, a donné lieu à un joli tir
groupé des sprinteurs français. Malheureusement, il a uniquement
concerné les dernières places du Top 10 du jour. Ainsi, si Bryan
Coquard (Cofidis) a dû se contenter de la 11e place, Thibaut Gruel
(Groupama-FDJ) et Jordan Labrosse (Decathlon AG2R La Mondiale) ont,
eux, terminé respectivement aux 9e et 10e places, sans pouvoir
néanmoins titiller le vainqueur Jasper Philipsen, qui a signé
vendredi sa troisième victoire d’étape depuis le début de cette
Vuelta, et l’équipe Alpecin-Deceuninck, qui a encore récité
merveilleusement sa leçon. Gruel, aux premières loges pour
assister, certes au loin, au récital de l’imbattable sprinteur
belge et de ses équipiers, semblait encore scotché après avoir
passé la ligne d’arrivée.
« Ils sont vraiment rodés. Je les ai encore vu faire. Ils
remontent tous les trois ensemble au bon moment, et pour lui, c’est
facile : il a juste à suivre et à lancer… Enfin, c’est facile… Non,
mais c’est sûr : ils sont bien rodés, il est emmené à la perfection
presque à chaque fois. C’est impressionnant comment ils font
ça », n’a pas caché le jeune sprinteur de 21 ans de l’équipe
chère à Marc Madiot, néanmoins déçu au micro d’Eurosport
de ne pas avoir réussi à faire mieux lors de ce final qui lui
plaisait pourtant beaucoup.
Gruel : « Ce
n’étaient pas les meilleures jambes sur un final comme
ça »
« C’était un joli final. Pas trop technique, grand route en
montant, franchement, j’aimais bien. Mais je n’étais pas hyper
bien. J’étais un peu à bloc, pour être honnête. J’ai essayé de me
battre pour aller chercher le mieux que je pouvais, mais sur un
final comme ça, ce n’étaient pas les meilleures jambes. J’aurais
espérer un petit peu mieux quand même ». Le Tourangeau en a
néanmoins profité pour emmagasiner encore un peu plus d’expérience.
Le plan parfaitement rodé du train de Philipsen n’y est pas
étranger. « On apprend, c’est sûr, après c’est à la patte
aussi, car c’est quand même un final dur. Mais on apprend, et on
essaye d’aller chercher des résultats ».
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