Grousset encore sur le toit du monde !

Déjà sacré champion du monde sur
le 100m papillon des Mondiaux de Fukuoka en 2023, Maxime Grousset
(26 ans) a décroché lundi à Singapour son deuxième titre mondial,
cette fois sur 50m papillon, en remportant la finale à l’arraché
dans un temps de 22″48. Le Néo-Calédonien apporte sa première
médaille d’or à la France dans ces Mondiaux.
Maxime Grousset (26 ans) de nouveau sur le toit du monde. Deux
ans après avoir décroché son premier titre mondial, en 2023 Ã
Fukuoka sur 100m papillon, le sociétaire du CS Clichy s’est offert
un deuxième titre de champion du monde, ce lundi dans l’eau de
Singapour, cette fois sur 50m papillon. Le champion du monde d’il y
a deux ans sur « 100 pap » avait à coeur de faire oublier
sa grosse déception des Jeux Olympiques de Paris 2024 (il avait
terminé 9e du 50m nage libre, 5e du 100m nage libre et 5e du 100
papillon). « Ce qui s’est passé à Paris, c’était
compliqué, je voulais tout de suite me remettre au travail et être
fort pour cette année. J’ai réussi à être très fort pour le moment.
Il me reste beaucoup de courses », a-t-il rappelé après
son triomphe de lundi.
Il ne pouvait pas mieux s’y prendre, et son entraîneur Michel
Chrétien avait bien raison de penser que rien ni personne ne
pouvait arrêter son protégé. Après avoir fait très forte impression
en demi-finales, et battu son record de France, le Néo-Calédonien,
très attendu, faisait partie des favoris de cette finale – la
première pour lui dans ces Mondiaux – au même titre notamment que
Noé Ponti. Le Suisse, auteur d’un départ supersonique, a mené
jusqu’à la fin ou presque.
Grousset: « J’y ai cru
jusqu’au bout »
Encore derrière son rival numéro 1 avant l’ultime coulée,
Grousset, revenu au contact au fil des mètres, a arraché la
victoire sur un coup de bras décisif dont il a le secret. Fou de
joie après cette victoire en 22″48 à la touche, le premier médaillé
d’or français de la semaine, interrogé à chaud après son titre sur
France Télévisions, avait beaucoup de mal à réaliser qu’il venait
de l’emporter. Même s’il savait qu’en luttant sans cesse, il avait
une chance de terminer devant tout le monde.
« Je ne sais pas comment j’ai réussi cette course et ce
chrono aussi rapide. J’y ai cru jusqu’au bout, les deux premiers
cinquante que j’avais faits étaient de qualité donc je suis resté
concentré là -dessus. Au 25, j’ai vu qu’il était devant moi, je me
suis dit de rester grand et je suis allé le chercher au dernier
bras. C’était vraiment une course fabuleuse. » Les
Mondiaux de Grousset débutent en fanfare. Ceux des Bleus aussi.
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