Grosse inquiétude à la Chaîne L’Equipe

La nouvelle blessure de Joao
Neves face à l’Atalanta Bergame fait craindre le pire pour le
PSG…
Auteur d’un sans faute en Ligue 1 avec quatre victoires en
autant de matches, le PSG a encore monté le curseur pour son entrée
en lice en Ligue des champions. Opposé à l’Atalanta Bergame sur la
pelouse du Parc des Princes pour commencer, le club de la capitale
l’a en effet emporté 4-0, entamant de la meilleure des manière la
défense de son titre de champion d’Europe.
La soirée des Parisiens a néanmoins été ternie par une mauvaise
nouvelle. Après Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Lucas Beraldo, un
nouveau joueur a en effet rejoint l’infirmerie et pas des moindres:
pièce essentielle du milieu de terrain, Joao Neves a ressenti une
douleur à la cuisse peu après l’heure de jeu et en a été quitte
pour sortir. Forcément inquiétant à quatre jours du choc face à
l’Olympique de Marseille et à deux semaines du duel au sommet
contre le FC Barcelone en Ligue des champions.
Cette nouvelle blessure met surtout en lumière la menace
constante qui pèse sur les organismes parisiens après une saison
historique mais ô combien épouvante et une préparation réduite au
strict minimum en raison de la Coupe du monde des clubs, achevée un
mois seulement avant la reprise de la Ligue 1.
Le pire est à craindre pour le PSG
« Je n’imagine pas une seconde qu’après la saison
passée, les joueurs parisiens ne se blessent pas un petit peu quand
même. Je n’aurai pas pu imaginer que Paris fasse deux saisons comme
la saison passée, a confié Sébastien Tarrago sur le plateau de
L’Equipe du Soir. Il ne faut pas oublier que la saison passée,
il s’est passé quelque chose d’exceptionnel: ils n’ont pas eu une
blessure dans le onze-type. C’est incroyable. Tout du long, il a pu
faire jouer son équipe-type à partir des huitièmes. C’est quand
même extrardinaire. Ça n’arrive quasimment jamais. Là, ils se
blessent, ça me paraît presque rassurant. Je prèfère qu’ils se
blessent maintenant qu’en février. »
Mais pour Dave Appadoo, l’inquiétude est de mise. « Là
où je trouve ça préoccupant, c’est qu’ils sont sur un fil continu.
Et certains plus que d’autres, je pense à Hakimi par exemple qui
lui avait commencé aux Jeux Olympiques il y a un an et qui va avoir
la CAN plus la Coupe du monde. Là, les blessures qui arrivent, ça
réduit les rotations, a-t-il expliqué. C’est aussi
là-dessus que Paris avait bénéficié en seconde partie de saison de
cette fraîcheur que n’avaient plus des équipes comme Liverpool ou
Arsenal. Comme ils sont en train de tomber comme des mouches, il va
y avoir moins de rotation. Ça veut dire que les autres joueurs, qui
ne sont pas mieux préparés que ceux qui se blessent , vont
peut-être à leur tour avoir des alertes. »


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