Grosse déception pour Fillon Maillet

Après sa très belle entame de saison, Quentin Fillon Maillet
espérait décrocher une nouvelle victoire, ou au moins un nouveau
podium, à l’occasion de la traditionnelle manche française de Coupe
du monde au Grand-Bornand en cette fin de semaine. Pour le moment,
c’est raté.

Le Jurassien qui avait remporté la première poursuite de la
saison, à Östersund (Suède), après avoir terminé 3e du sprint lors
de cette même première étape de l’hiver, est passé au travers pour
sa première sortie, ce vendredi lors du sprint. Plombé par trois
fautes sur le pas de tir, « QFM » a terminé très loin des
meilleurs et en particulier du vainqueur du jour Vetle
Christiansen, avec une 20e place à des années lumières de ses
espérances.

Après-coup, l’ancien lauréat du gros globe de cristal avait
beaucoup de mal à accuser le coup. « Je suis déçu parce
que j’aborde bien ce tir, je suis content d’être ici, je prends
plaisir à jouer avec le public et j’en oublie un bout (sic) avec
ces trois erreurs du jour (…) Ce sont vraiment des erreurs
d’inattention, c’est bête, et ça coûte trop cher aujourd’hui
(vendredi) », pestait sur La Chaîne L’Equipe le
double champion olympique, en particulier dépité par sa performance
au tir couché. « Ce sont un peu mes travers qui reviennent
sur le tir couché. Ça manquait d’application, ça manquait aussi un
peu de lucidité et les vieux démons reviennent
vite. »

« QFM » ne se
cherche pas d’excuse

Et ne dites pas à Fillon Maillet qu’il était compliqué de
briller sur une piste aussi dure que celle du
« Grand-Bo » vendredi, le biathlète français ne se
cherche aucune excuse. « Je n’attribue pas les erreurs aux
conditions de neige. J’ai eu des courses très difficiles la semaine
dernière, parce que je n’étais pas en forme et j’avais quand même
réussi à mettre en place de beaux tirs, donc je n’avais pas
d’excuse de ne pas le faire aujourd’hui (vendredi) ».

« QFM » fera tout pour redorer son blason samedi sur
la poursuite, où il s’élancera avec 52 secondes de retard sur
Christiansen. « C’est rageant mais il reste une course et
je crois fort en une belle remontée ». A condition de
faire moins d’erreurs sur le pas de tir.