Grégory Alldritt, les mots forts

Capitaine du XV de France samedi
dernier face à l’Australie (48-33), Grégory Alldritt a eu un
discours fort pour motiver ses troupes.
Le XV de France a terminé sa tournée d’automne par une
victoire contrastée face à l’Australie (48-33). Après avoir
perdu face à l’Afrique du Sud (17-32) et gagné contre les Fidji
(34-21), les hommes de Fabien Galthié ont donc réussi à finir sur
une note tout de même positive devant le public du stade de France.
Avant la rencontre, Grégory Alldritt a choisi des mots forts pour
pousser ses coéquipiers à se dépasser.
Habitué à porter le brassard lorsque Antoine Dupont n’est pas
présent, le troisième-ligne du Stade Rochelais a donc réuni ses
partenaires autour de lui. La scène a été filmée et diffusée dans
un reportage de trente minutes mis en ligne sur ses réseaux
sociaux. « On va entrer dans un stade de 80 000 personnes,
les gars. OK ? Il y a des mecs qui foutent la moitié de leur
salaire pour venir nous voir jouer le week-end. C’est normal ça ?
Oh ! »
Et Grégory Alldritt de poursuivre en élevant un peu plus la
voix. « À chaque fois qu’on joue dans ce putain de stade,
à chaque fois qu’il y a la Marseillaise a cappella, il n’y a rien
de banal les gars. OK ? Alors on sort dehors, et chaque job que tu
as à faire, tu le fais à 300%. Alors on sort, on fait cette
Marseillaise, on profite, et ensuite c’est feu ! Feu ! Feu ! Feu
! »
Galthié comme Alldritt
Trois minutes seulement après le coup d’envoi, les Bleus vont
être cueillis à froid par l’essai australien de Matt Faessler (3e),
mais ils réagiront dans la foulée lorsque Nicolas Depoortere
aplatira (9e). Après avoir rejoint les vestiaires avec un score de
19-19 à la pause, le XV de France finira par prendre le dessus sur
les Wallabies devant un public ravi du spectacle.
Fabien Galthié a encore beaucoup de travail pour obtenir
davantage de son groupe. À deux ans et dix-sept matchs de la Coupe
du monde 2027, le sélectionneur doit encore trouver les bons
réglages et, comme Grégory Alldritt face aux Australiens, les bons
mots.


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