Girondins de Bordeaux, une sanction qui ne passe pas

En plus de batailler pour la montée en National 2, les Girondins
de Bordeaux espéraient s’offrir un rayon de soleil avec un bon
parcours en Coupe de France. Pour le club aquitain, il n’y aura
malheureusement pas d’exploit contre une Ligue 1 ou Ligue 2.

Les Marine et Blanc ont été éliminés en 32e de finale de la
Coupe de France, dimanche, sur le terrain du Puy (National).
Valeureux, les Girondins ont bien résisté mais
la rencontre a basculé sur deux décisions
arbitrales. Un carton rouge qui semble sévère pour
Etonde (68e), et un penalty qui ne semblait pas non plus
extrêmement évident dans le temps additionnel (90e+1), pour le seul
but de la rencontre.

Bordeaux, Bruno Irlès ne digère pas

La Coupe de France s’arrête là pour les Bordelais, et elle
n’aura pas laissé que des bons souvenirs. Au tour précédent, l’un
des entraîneurs adjoints, Wilfrid Rastoll, a été accusé d’avoir
tenu des propos injurieux et homophobes envers l’arbitre. Il a
écopé d’une suspension d’un an, dont neuf mois ferme.

Une sanction injuste, selon l’entraîneur aquitain Bruno Irlès.
« On parle beaucoup de mon adjoint, qui a pris récemment en
première décision neuf mois ferme de suspension (plus trois mois
avec sursis), a expliqué
le coach girondin en conférence de presse. Je suis à côté de
l’adjoint lors des faits. J’écoute, je sais et j’ai l’honnêteté. Je
ne me permettrais pas de faire une attestation sur l’honneur avec
des propos mensongers. »