Geraint Thomas, le terrible souvenir

Geraint Thomas revient sur les
moments les plus marquants de sa carrière, entre victoires et
chutes spectaculaires.
Geraint Thomas savoure sa retraite… presque. Le vainqueur du
Tour de France 2018 ne participe plus aux courses en tant que
coureur depuis septembre dernier, mais il restera aux côtés de ses
anciens coéquipiers comme directeur sportif de l’équipe Ineos.
Installé à Monaco, le Gallois est revenu pour L’Équipe sur
les moments forts de sa longue carrière.
Pour Thomas, la dernière édition de la Grande Boucle restera
gravée dans sa mémoire. « Le dernier tour, le bruit, c’était
fou, je pense vraiment que c’est la meilleure ambiance, la plus
bruyante que j’ai connue », raconte-t-il. Et d’ajouter : «
Les deux derniers kilomètres, j’avais la chair de poule. J’ai
réalisé, dernier jour du Tour de France, que j’ai couru quelque
chose comme 280 étapes (282). Je n’ai pas pleuré mais j’ai senti
les émotions monter. »
Sa première chute
Geraint Thomas se souvient également de sa première chute en
tant que professionnel, survenue en 2005 en Australie lors d’une
Coupe du monde sur piste : « Le gars devant moi roule sur un
débris et ça l’a projeté sur ma roue avant. J’ai atterri sur mon
guidon et ça a rompu ma rate, qu’on a dû m’enlever. »
Et la surprise ne s’arrête pas là. Pour éviter de décevoir sa
mère, il lui avait fait croire qu’il s’inscrivait à l’université.
« J’ai fait semblant, mais je n’y suis pas allé »,
raconte-t-il. C’est seulement à l’hôpital, en soins intensifs, que
sa maman a découvert la supercherie. « Et bien sûr ma mère
m’a dit : Je te l’avais dit, tu aurais dû aller à
l’université », lance-t-il.


Comments 0