Gasly lâche la bombe sur Red Bull !
Pierre Gasly revient sur la
difficulté extrême du rôle de second pilote chez Red Bull,
actuellement occupé par Yuki Tsunoda.
En 2019, Pierre Gasly prenait la place de Daniel Ricciardo chez
Red Bull, chargé de seconder Max Verstappen. Pur produit de
l’académie Red Bull, le Français semblait prêt pour le défi. Mais
après seulement 12 courses, il était rétrogradé chez AlphaTauri
(aujourd’hui Racing Bulls), incapable de rivaliser avec le
Néerlandais. Depuis, Gasly revient sur la difficulté extrême de ce
rôle, actuellement occupé par Yuki Tsunoda.
« Je sais des choses qui ne peuvent pas être dites, et ce
n’est pas facile », confie-t-il dans des propos rapportés par
Nextgen-auto.com. Le Normand, qui a quitté le groupe
autrichien en 2023 pour rejoindre Alpine, continue pourtant
d’apporter son expertise au pilote japonais : « Avec ma propre
expérience, j’essaie simplement d’en discuter avec lui en ami et de
lui donner des conseils sur des choses qui pourraient l’aider. Et
en fin de compte, c’est à lui et à l’équipe de faire en sorte que
cela fonctionne et de faire les bons choix. »
En 2024, Helmut Marko, conseiller sportif de Red Bull, est
revenu sur cette période tumultueuse pour Gasly. Selon lui, le
Français a eu du mal à accepter son rôle de numéro deux : «
Lorsqu’il s’est fait prendre un tour par Max à Budapest, il
souhaitait une suspension différente. Ce n’est pas un ingénieur. Il
manquait d’excuses et ne pouvait tout simplement pas accepter que
Max soit le gars le plus rapide. » Marko ajoutait que Gasly
cherchait à « réinventer la voiture » plutôt que de se
concentrer sur ses propres performances.
Gasly, l’équipier qui savait trop
Les tensions ne se limitaient pas à Marko. Gasly a été contraint
d’utiliser les réglages de Verstappen et de les adapter à son
style. « Il devait se concentrer sur la conduite et ne pas
constamment dire à Adrian Newey comment construire la voiture pour
lui », déclarait Marko. Ces frictions ont amplifié la pression
et précipité sa rétrogradation.
Aujourd’hui, la « malédiction » du second baquet reste
un sujet brûlant chez Red Bull, notamment avec l’avenir incertain
de Yuki Tsunoda. Gasly, lui, garde son regard d’ancien pilote
expérimenté et révèle la face cachée du rôle le plus ingrat de la
Formule 1 : « Ce qui est délicat, c’est que malgré le fait que
je ne sois plus chez Red Bull, beaucoup de choses ne peuvent pas
être dites, car on est pilote et on travaille pour une équipe.
» La bombe est lâchée.
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