Gael Monfils, l’énorme coup de gueule

A bientôt 39 ans, Gaël Monfils continue d’enflammer les foules. Le dernier Roland-Garros en a été une nouvelle illustration. Après avoir décroché une victoire renversante en cinq sets face à Hugo Dellien au premier tour, le Parisien avait en effet superbement résisté à Jack Draper, tête de série numéro 5, ne s’inclinant qu’en quatre sets après plus de trois heures de combat.

Son aventure à Stuttgart, où il lançait sa saison sur gazon, a néanmoins tourné court. Opposé au premier tour à l’Américain Alex Michelsen, tête de série numéro 7 et 35^e joueur mondial, le Français a en effet été éliminé d’entrée.

Après la perte du premier set, Gaël Monfils a bien réagi dans la seconde manche, égalisant à un set partout, mais le dernier mot est finalement revenu au jeune Californien, vainqueur en trois manches (6-4, 4-6, 6-3). De quoi provoquer la colère de nombreux supporters, ou plutôt parieurs.

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Sur ces réseaux sociaux, Gaël Monfils a ainsi eu droit à un lynchage en règle avec des commentaires aux relents parfois racistes. L’ancien numéro 5 mondial n’a pas hésité à les pointer du doigt sur uns story Instagram, y ajoutant une réponse bien sentie.

« Qui est le débile entre vous et moi ? »

« Salut les gars, ce n’est pas un conseil financier, mais sérieusement ? Vous pariez toujours sur moi ? Mon premier tournoi sur gazon ? Je joue contre Alex Michelsen, 20 ans, 35e mondial, et vous voulez parier sur moi ? Vous dites que je suis nul, je le sais, vous le savez, et vous pariez sur moi ? Qui est le débile entre vous et moi ? », a-t-il ainsi lancé dans une vidéo.

Et Gaël Monfils n’a pas manqué de répondre non plus aux commentaires racistes. « Encore une fois, je vais le mentionner, nous sommes en 2025 et vous me parlez de la couleur de ma peau. Qu’est‐ce que la couleur de ma peau a à voir avec mes performances au tennis? Je sais que je suis beau, enfin, je dis ça parce que ma mère et ma femme me disent que je suis beau, peut‐être que je suis vraiment moche pour vous. Ouvrez des livres, faites quelque chose. Effacez ça de votre esprit, a-t-il pesté. Et laissez la famille en dehors de ça. »