Franck Haise, c’est tranché
L’OGC Nice a enregistré une
septième défaite d’affilée toutes compétitions confondues ce
dimanche contre Angers (0-1). Mais quid de Franck
Haise ?
L’épisode dominical de la semaine passée – et ces violences
perpétrées à l’encontre de joueurs et dirigeants de l’OGC Nice au
retour d’un revers concédé à Lorient – a bien évidemment laissé des
traces. Ce jour face à Angers dans une Allianz Riviera hostile et
abandonnée par nombre de ses supporters, le Gym a enregistré une
septième défaite consécutive, la cinquième de rang en
championnat. Un enchaînement catastrophique à même de
fragiliser encore un peu plus Franck Haise ?
S’il a proposé à sa direction de céder la main, déjà, après
le naufrage observé devant l’OM fin novembre, l’ancien technicien
lensois cette fois a exclu pareille initiative. « Pour
l’électrochoc, je l’ai déjà proposé. Je ne vais pas me proposer
toutes les semaines, dixit le coach des Aiglons, à chaud, en
conférence de presse. La position est déjà délicate. Quand vous
avez une grande partie du public contre vous, forcément c’est plus
compliqué. On a besoin de tout le monde et que tout le monde aille
dans le même sens. »
Cet appel à l’union sacrée, le président de l’OGCN, Fabrice
Bocquet, l’a lancé lui aussi depuis la zone mixte. La question du
débarquement de Franck Haise à ses yeux « ne se pose
pas ». « Non, elle ne se pose pas à partir du
moment où il a demandé à être ici et en a envie, on continue tous
ensemble », martèle le patron du club, qui se doit
également de rendre des comptes au groupe Ineos.
« Recoller les morceaux en interne »
« La dynamique n’est pas bonne, il va falloir qu’on
soit en mesure de la retourner tous ensemble, on n’a pas 50 000
solutions, souffle encore le premier responsable de
l’institution azuréenne, ainsi relayé par RMC. L’impact de ce
que l’on vient de vivre, c’est qu’il y a une désunion à différents
niveaux. C’est en interne, déjà de recoller les morceaux et ensuite
avec l’environnement. […] L’essentiel d’un club de
football, c’est le football, le terrain, le lien qu’il y a entre
les gens. »
Pour ce faire, Fabrice Bocquet en appelle à la responsabilité de
chacun, à commencer par celle des joueurs. « On a pu voir
un effectif dont, parfois, les liens n’étaient pas suffisamment
forts, déplore-t-il. On le vit depuis un moment. Est-ce
que ce qui s’est passé leur permettra de resserrer leurs liens ? On
l’espère, on sera toujours derrière eux. Mais au final, la
responsabilité sur le terrain, appartient aux
joueurs. »
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