France-Afrique du Sud, les Springboks répondent aux accusations

A l’approche du choc entre la
France et l’Afrique du Sud, la tension monte en coulisses. Mais du
côté des Boks, on assure ne pas vouloir basculer dans une forme de
guerre psychologique.
C’est à l’heure actuelle l’une des rivalités les plus fortes de
la planète rugby. Entre la France et l’Afrique du Sud, c’est
toujours violent sur le terrain, et tendu en dehors. Deux ans après
ce quart de finale de Coupe du monde qui a laissé beaucoup de
traces (surtout chez les Bleus), les deux équipes se retrouvent au
Stade de France.
Avant ce choc, la température monte à coup de petites phrases,
de rumeurs, et d’un petit brin de paranoïa. A Marcoussis, Fabien
Galthié a opté pour des séances d’entraînement à huis-clos pour
éviter toute tentative d’espionnage de la part des Springboks.
Le sélectionneur tricolore a dévoilé sa composition d’équipe
jeudi. Une petite heure avant, Rassie Erasmus, le boss du rugby
sud-africain s’est amusé à poster sur X un tableau Excel avec la
liste des joueurs des Bleus. « Je me trompe peut-être sur
quelques points, mais quel que soit le choix de la France parmi les
23, ce sera une équipe et un choc énormes ! », a-t-il
commenté. Spoiler: Erasmus aura tout bon, du n°1 au n°23.
Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le patron des
Springboks a pourtant assuré qu’il ne voulait pas provoquer Galthié
et les Bleus en faisant cela. « Les gens voient tout ce que nous faisons comme des jeux
psychologiques, mais ce que j’essaie de faire lorsque je présente
une équipe, et que j’affiche simplement les poids et le nombre de
sélections des joueurs, c’est de communiquer avec nos supporters
sud-africains et de leur permettre de mieux comprendre à quoi
ressemble notre équipe et comment elle se compare à la
leur »,
a-t-il expliqué.
« Je pense que les supporters
sud-africains sont vraiment passionnés et comprennent. Plus on leur
en donne, plus ils comprennent, a-t-il ajouté, avant d’assurer
qu’il n’y avait aucune histoire d’espionnage.
« Ce qu’ils font dans
leur camp n’a donc aucune influence sur ce que nous faisons dans le
nôtre. (…) Ce qu’ils font n’a aucune
influence sur la façon dont nous nous préparons et dont nous
procédons. »


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