France-Afrique du Sud, le vilain trollage des Springboks

Alors que l’Afrique du Sud
s’apprête à défier le XV de France ce samedi, le souvenir
douloureux du quart de finale de la Coupe du monde 2023 refait
surface.
Romain Ntamack, cette semaine, n’hésitait pas à évoquer
« un traumatisme » à l’évocation du quart de
finale du Mondial 2023 perdu par le XV de
France devant l’Afrique du Sud pour un point. Avec la
polémique arbitrale que l’on sait. S’il n’était pas présent sur la
pelouse ce jour-là, blessé, l’ouvreur toulousain ne cache pas ses
envies de revanche ce samedi au XV de France.
C’est en effet face aux Springboks que les Bleus vont attaquer
leur tournée d’automne, avant d’en découdre avec les Fidji et
l’Australie. Avec une pensée forcément pour le triste épisode d’il
y a deux ans. Même si le sélectionneur national Fabien Galthié veut
y voir aussi un héritage. « Il reste un vécu d’une
richesse incroyable. Un vécu qui nous amène à progresser,
a-t-il jugé ce jeudi en conférence de presse. Nous sommes
tournés vers le futur. Il reste 20 matches à jouer jusqu’à la
préparation de la Coupe du monde… »
En attendant, les Sud-Africains n’ont rien oublié non plus. Et
l’occasion est belle forcément pour remuer le couteau dans la
plaie. Sur les réseaux sociaux, les Springboks s’amusent ainsi à
relayer l’essai de Damian de Allende lors de cette maudite dernière
confrontation entre les Verts et les Bleus. Cela sur l’air de
« Ça plane pour moi » de Plastic Bertrand…
Un épouvantail pour le XV de France
Pire, la légende dudit post ne manque pas de piquant pour les
Français et leurs quinzistes. « Souvenirs de Paris »,
soulignent les Sud-Af’, volontiers taquins sur le coup. Sur les
neuf dernières oppositions entre le XV tricolore et les doubles
champions du monde en titre, les Bleus n’ont eu le dernier mot
qu’une fois. En novembre 2022 à Marseille (30-26).
« C’est une équipe qu’on a battue qu’une fois ces 15
dernières années, rappelle en effet Fabien Galthié.
Beaucoup de joueurs vont découvrir l’Afrique du Sud qui a été
championne du monde quatre fois en huit compétitions. […]
On n’a jamais joué une équipe aussi forte, c’est la plus forte
qu’on ait jouée depuis sept ans, sans problème, avec une carte
d’identité très claire. » Le décor est planté.


Comments 0