France-Afrique du Sud, le scénario qui n’arrivera pas

Le XV de France affronte
l’Afrique du Sud ce samedi (21h10) pour un test-match de feu. Hugo
Bonneval ne croit pas à un revers cinglant.
Près de quatre mois après leur triple affrontement compliqué
face à la Nouvelle-Zélande (trois défaits en trois matchs), les
joueurs du XV de France se retrouvent sur le terrain samedi pour un
nouveau choc. Cette fois,
c’est contre l’Afrique du Sud que les hommes de Fabien Galthié vont
batailler. Si la balance penche plus que largement en faveur
des Springboks, Hugo Bonneval reste plutôt optimiste.
Ancien international tricolore, le consultant de la chaîne
L’Équipe a donné son avis sur le scénario probable de la rencontre.
Selon lui, même si les Sud-Africains restent sur huit succès et une
défaite face aux Bleus, ces derniers auront leur mot à dire.
« Ça va être un match extrêmement serré. Je ne vais pas
mettre ma maison sur l’équipe de France (samedi) soir, mais je ne
crois pas qu’on va en prendre trente. »
Le compagnon de Tatiana Golovin veut espérer que le XV tricolore
sera capable de montrer de belles choses face à l’ogre
sud-africain. « Je pense qu’on peut les battre, je pense
qu’on a toutes les armes et toutes les qualités pour leur poser
énormément de problèmes. » Pour autant, Hugo Bonneval n’a
pas caché qu’il avait un doute sur un point précis. « La
vraie question à mon sens c’est : est-ce qu’on est capable
d’encaisser le défi physique qu’ils vont nous proposer
? »
Louis Bielle-Biarrey, un atout à mettre à profit
À ce propos, l’ancien du Stade Français a une petite idée.
« Je pense que oui. Par contre, est-ce que nous, on est
capable de leur proposer autre chose que de la réponse et du défi
physique comme eux ? » En tout cas, Hugo Bonneval a émis
une suggestion. « L’équipe de France a des joueurs de
qualité, particulièrement derrière, capables de toucher énormément
de ballons, de proposer énormément de choses sur le terrain, de se
déplacer. »
Pour l’observateur, Louis Bielle-Biarrey est l’un d’entre eux.
« En moyenne, à Bordeaux, il touche une trentaine de
ballons par match. En équipe de France il est à onze. Il faut lui
donner des ballons. Il faut que ce mec-là touche des
ballons. » Reste donc à voir quel stratégie Fabien
Galthié aura mise au point.


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